LE BOUCHER D’ALOYAU poème humoristique

 

 

LE BOUCHER D’ALOYAU

 Il tranchait souvent dans le vif

Étant d’un genre plutôt sanguin

Si on le traitait de rosbeef

Chopait vot’collier à deux mains

Aux ménagères dès le matin

Il proposait des amourettes

Tout en leur taillant des bavettes

Tenant son fusil dans les mains

Il avait un gîte à la noix

Placé près d’un mauvais quartier

Où rassissaient des araignées

Que son couteau taillait de croix

 En entrecôtes au bord de l’eau

Sa chambre froide pleine de merlans

De poires mûrissant lentement

Enfermait aussi ses jumeaux

Mais un beau jour il y eut un os

Par un filet on l’attrapa

A l’Aloyau il dit adios

Et au billot salut mon gars

Tit’can I

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