Te voir m’est plus qu’un jour.
La soumise douceur du soir tombant agreste
S’étend délicieuse à son front violet
Comme devers le fleuve effleuré d’un galet
Les ombres se défont au mouvoir de ton geste
Sais-tu combien je sais ton essence orpheline
Ainsi qu’un faune seul aux lointains firmaments
Tes parfums sont pareils aux philtres endormants
Et ton sein me recueille au bouton cornaline
Tes yeux viennent sombrer dans d’océanes vagues
Et meurent comme meurt le désir dans tes cris
Je tais patiemment les Cieux dans leur pourpris
Sans jamais contester l’ambre jaune à tes bagues
Mon cœur de palpiter par d’indomptables fièvres
Fait écho tendrement à tes gestes battus
Par l’aile des Oiseaux silencieux et tus
Mes doigts cueillent la rose ouverte de tes lèvres.
Ton ventre à la couleur des faïences de Sèvres
Quand verrai-je couler le ruisseau des vertus.
Daniel
Merci pour ce si beau poème mon ami
Patricia, merci pour avoir déposé mon texte.
Je le prends comme un cadeau avec son illustration et le duo « Carpe dien ».
Bisous
Daniel
Il le vaut bien !!!
Heureuse que la photo et la musique qui l’accompagne te plaise
Merci Daniel