LA DENTELLIERE D’ALENÇON Janine Montupet

La dentellière d’Alençon

Janine  Montupet

À Alençon, sous Louis XIV, catholiques ou protestantes, les femmes étaient dentellières. À cinq ans, elles entraient en apprentissage et, avec les années, laissaient naître sous leurs doigts des splendeurs. Cependant, une minorité eut un destin d’exception comme la jolie petite Gilonne qui avait tous les dons. On aurait dit que les fées s’étaient penchées sur son berceau. Peut-être pour lui faire oublier que son père ignorait son existence, que sa mère était morte peu après sa naissance et que sa grand-mère avait perdu la vue sur ce fil de lin si blanc, si fin qu’il en est presque invisible. Peut-être, aussi, pour adoucir les coups que la vie allait lui porter et lui donner la force de continuer, lorsque la folie des hommes se déchaînerait contre les protestants et que les dentelles se teinteraient de sang… « Voilà un beau roman, romanesque comme on n’en fait plus, foisonnant, bouleversant. Comment pouvait-on avoir la vie si dure et survivre à tant de douleurs ? » Sylvie Genevoix – « Lire »
Un roman très prenant et très riche historiquement que j’ai eu grand plaisir à lire à sa sortie et qui est remarquablement bien écrit.
Tit’can I
Ce contenu a été publié dans Beaux textes, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *