L’ART DE L’ESSENTIEL Dominique Loreau

Avec trop on se perd, avec moins on se trouve

Tchouang-tseu


L’ART DE L’ESSENTIEL

Plus vous possédez de choses, plus vous devenez vulnérable.
Mais plus vous évoluerez spirituellement, moins vous aurez besoin des biens et des personnes.
Se détacher matériellement aide à être détaché dans tous les domaines, y compris celui des relations.
Si vous vous dites:  » je suis avec cette personne aujourd’hui, c’est merveilleux, mais je la possède pas, elle est libre de rester avec moi ou de partir  »
Non seulement vous vous détachez en ce sens que vous redoutez moins de la perdre, mais vous lui donnerez de l’espace: elle restera alors probablement avec vous.
Plus l’on s’agrippe aux gens, aux choses, aux événements, moins on les possède.
Sachez aussi laisser s’achever une relation quand vous sentez que le moment est venu.
Remerciez-la de ce qu’elle vous a apporté, et passez à l’étape suivante.
Restez dans le présent et veillez à ce que chaque moment soit frais et nouveau.

Ce sont surtout nos possessions qui nous attirent des ennuis.  Se délester des possessions superflues, c’est aussi se délester de problèmes.  Pour désencombrer sa vie, il faut beaucoup de connaissance de soi !  Jeter agit non seulement comme une véritable thérapie, mais aussi une philosophie et un art.

Dominique Loreau vit au Japon depuis plus de 20 ans et a adopté le mode de vie de ce pays. Dans ses ouvrages, elle nous initie à un art de vivre très minimaliste. Elle a notamment écrit L’art de la simplicité, l’art des listes et L’art de l’essentiel .

La maxime préférée de cette auteur est « Avec peu on peut vivre le présent à l’infini. »


EXTRAITS

« L’absence de choses à ranger ou à chercher constamment, de recoins à contourner pour avoir accès à un placard, le calme, l’espace, l’ordre, le silence « visuel » d’une pièce, voilà le véritable confort, garant de paix et de détente, que le côté pratique de la vie devrait nous apporter. »

 » Plus la vie passe, plus nous devons sélectionner avec rigueur nos lectures.  Nos heures, nos yeux, sont précieux.  Que cherchons- nous dans les livres ?  Que cherchons nous dans la vie ? Ne gardez que vos « âmes soeurs » …. Offrez-vous le luxe de ne posséder que quelques ouvrages. »

« Ajustez-vous au rythme des saisons.  Comprenez que l’hiver est un bon moment pour vous tourner vers votre moi intérieur, réparer les choses, vous départir de celles qui sont usées, qui ne servent plus.  Au printemps, c’est l’époque des choses nouvelles, il y a une nouvelle énergie dans le soleil, les fleuves, les fleurs en bourgeons.  Un grand ménage se fait ressentir.  Puis c’est l’été, l’époque des récoltes….En automne, en regardant les feuilles tomber, laissez tomber aussi certaines choses de votre vie….vendez, jetez, donnez, recyclez. »

« Vivre dans le monde du très peu, dans un lieu de paix avec, devant soi, l’indispensable et rien de plus, voilà ce que j’aimerais vous inviter à partager tout en méditant ensemble sur cette parole de Tchouang-tseu: « avec trop on se perd, avec moins on se trouve »

Dominique Loreau.

Extrait du livre l’art de l’essentiel.

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3 réponses à L’ART DE L’ESSENTIEL Dominique Loreau

  1. loustic dit :

    bonjour canaille

    un (très) grand merci pour nous « passer  » à nouveau ce texte, cette personne, ces idées
    dans lesquels je me retrouve bcp

    on a envie d’en lire plus, d’approfondir (notamment qd elle nous dit que « pour désencombrer sa vie, il faut bcp de connaissance de soi »)

    merci pour cette citation formidable – et tellement actuelle – que tu as mise en exergue :
    « AVEC TROP ON SE PERD ; AVEC MOINS ON SE TROUVE  »

    jaime bcp le japon (à ce sujet, as tu aperçu la saisissante et inoubliable « empreinte » d amélie nothomb la semaine dernière ?) , je comprends un peu mieux pourquoi …

    pour ce qui est de « laisser s’achever une relation « , il semble que ce soit ce que j’ai su faire à l aube des années 2000 , qd mon bel amour s est envolé au loin ; cela n empêche pas la souffrance (infinie, mais que l’on parvient peu à peu à « cacher » en soi),
    mais c est semble t il la plus belle preuve d amour , inscrite dans la volonté de rendre heureuse ( ou plus précisément de « laisser être ehureuse »), que de « laisser partir « , de mettre en retrait son égo
    (ce n e fut pas chose facile pour moi…) pour laisser sexprimer celui de l autre , lui permettre dêtre ce quelle désirait être, et lui souhaiter du plus profond de l âme le bonheur quelle ne souhaitait plus aprtager avec moi

    pê aussi comme une façon de préserver l amour, même en l absence de son objet …

    jaime beaucoup l idée de « rester dans le présent et veillez à ce que chaque moment soit frais et nouveau »

    cest ss doute ce que l’on tente de faire , + ou – consciemment , malgré la nostalgie, mais ça fait du bien de le lire (et de le dire , désormais )

    pour ce qui est de lart des listes, jai des amies qui opratiquent bcp cela ; moi je suis sceptique, je préfère accomplir chaque jour, sans mobliger pour le lendemain

    jaime bien ce quelle dit sur le « détachement » dans les relations; au début on pense quelle parle de lisolement, du retranchement solitaire, et puis on comprend quil sagit plutôt dune ouverture plus grande aux autres , aux choses

    je retrouve dans les extraits bcp d idées proches des miennes ; oui, il faut faire d e la place .
    J essaie aussi de vivre avec qques livres ,
    car nos idées se précisent , saffinent,; ns ne voulons plus perdre de temps, d énergie ,
    aller vers l essentiel, le profond, le beau, le vrai

    jaimerais tant pouvoir développer ces sujets avec toi , en discussion fraternelle , en échange amical .

    mille mercis, très chère « pa(re)sseuse », pour ces belles trouvailles qui aident tant à vivre !!

    bise bise bise , charmante passeuse (ou passante charmeuse …)

    ton « frère dâme  »

    Christophe

  2. admin dit :

    Eh bien Christophe ces écrits semblent fortement faire écho à ta sensibilité, tu m’en vois ravis.

    En ces termes tu sembles résumer ton histoire

    pê aussi comme une façon de préserver l amour, même en l absence de son objet …

    Je dirai se préserver tout court aussi, car il vaut mieux abandonner soi-même que d’être abandonné, qui peut s’avérer être un trop gros traumatisme pour certains; et puis même si c’est une manière de ne jamais en faire le deuil et d’en souffrir, c’est ainsi une façon de lui donner une sorte d’éternité.

    Pour ce qui est de se délester d’un tas d’objets, je pense que c’est l’intérêt de vieillir, on sait ce qui a de vraiment de l’importance, on n’a pas envie de gaspiller son temps et son énergie pour des futilités.
    D’ailleurs j’ai remarqué que les gens les plus profonds ont souvent des intérieurs simples et dénués du m’as-tu vu publicitaire, déco épurée et ça c’est très agréable aussi

    Merci beaucoup pour la sincérité touchante de ton propos

    Bises de la paresseuse

    Tit’can I

  3. kristof dit :

    le problème, c’est qu’il y en tjs un qui « abandonne » plus que l’autre …
    oui, ne jamais en faire le deuil ; pourtant on m a bien souvent dit qu’il fallait en passer par là ;
    peux pas… y arrive pas ….
    pê celà ma t il simplement permis de survivre , de m accrocher, puis de continuer …

    affectueusement,

    CLL

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