UNE ILE Serge Lama

île Whitsundays, Australie

Une Île

Une île
Entre le ciel et l’eau
Une île
Sans hommes ni bateaux
Inculte
Un peu comme une insulte
Sauvage
Sans espoir de voyage
Une île
Une île
Entre le ciel et l’eau

Ce serait là, face à la mer immense
Là sans espoir d’espérance
Tout seul face à ma destinée
Plus seul qu’au cœur d’une foret
Ce serait là dans ma propre défaite,
Tout seul, sans espoir de conquête
Que je saurais enfin pourquoi
Je t’ai quittée, moi qui n’aime que toi

Une île
Comme une cible d’or
Tranquille
Comme un enfant qui dort
Fidèle
A en mourir pour elle
Cruelle
A force d’être belle
Une île
Une île
Comme un enfant qui dort

Ce serait là, face à la mer immense
Là pour venger mes vengeances
Tout seul avec mes souvenirs
Plus seul qu’au moment de mourir
Ce serait là, au cœur de Sainte-Hélène
Sans joie sans amour et sans haine
Que je saurais enfin pourquoi
Je t’ai quittée, moi qui n’aime que toi

Une île
Entre le ciel et l’eau
Une île
Sans hommes ni bateaux
Inculte
Un peu comme une insulte
Sauvage
Sans espoir de voyage
Une île
Cette île
Mon île, c’est toi

SERGE LAMA

Cette superbe chanson ici en vidéo

Pensez auparavant à stopper ma bande son deezer à droite

 

 

 

 

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3 réponses à UNE ILE Serge Lama

  1. loustic dit :

    une belle chanson que jaime fredonner de temps en temps

    tirée du spectacle napoléon, que jai découvert il y a pas mal d années , un soir très tard à la télé (jamais rediffusé depuis) et dont les chansons m’ont surprises par leur qualité ! on a été très injuste avec ce spectacle, dans lequel lama s est manifestement investi avec fougue et passion , et pour lequel il a été très inspiré .

    salut, joli petit chamois

  2. No974 dit :

    Suis tombé sur ce blog tout à fait par hasard. Que de choses intéressantes et le ton me convient bien. Continuez à entretenir et préserver ce lieu de sérénité ;) .

    Puisque je poste à partir de la rubrique chansons, j’en joins ici une, en tant que modeste contribution personnelle, signée du grand Jacques… qui me fait chaque fois frissonner.

    Les marquises

    Ils parlent de la mort comme tu parles d´un fruit
    Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
    Les femmes sont lascives au soleil redouté
    Et s´il n´y a pas d´hiver, cela n´est pas l´été
    La pluie est traversière, elle bat de grain en grain
    Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
    Et par manque de brise, le temps s´immobilise
    Aux Marquises

    Du soir, montent des feux et des points de silence
    Qui vont s´élargissant, et la lune s´avance
    Et la mer se déchire, infiniment brisée
    Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
    Et puis, plus loin, des chiens, des chants de repentance
    Et quelques pas de deux et quelques pas de danse
    Et la nuit est soumise et l´alizé se brise
    Aux Marquises

    Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard
    Le cœur est voyageur, l´avenir est au hasard
    Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d´amour
    Que les sœurs d´alentour ignorent d´ignorer
    Les pirogues s´en vont, les pirogues s´en viennent
    Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
    Veux-tu que je te dise : gémir n´est pas de mise
    Aux Marquises

  3. admin dit :

    No974 Heureuse de pouvoir vous amener un brin de sérénité par mes pages bien modestes.

    Je vous remercie pour l’envoi de cette magnifique chanson de Jacques Brel dont j’ai plaisir à relire le texte, je vais tacher de mettre une vidéo sur lui.

    Bien à vous ami internaute

    Tit’can I

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