MAXIMES D’AUJOURD’HUI Daniel Desbiens (beau texte)

Photo Clark Little

L’amour ne doit pas se donner au compte-gouttes mais en surdoses; ainsi vient la maturité et le bonheur.

La plus belle victoire d’une vie, c’est réussir un jour à s’aimer, à aimer et à être aimé.

Renais à chaque matin quand tu ouvres les yeux et tu goûteras à plusieurs milliers de vies savoureuses.

La méfiance est universelle, l’intolérance est épidémique et la confiance aux autres en voie d’extinction.

La joie fait grandir, le malheur fait vieillir, le rejet fait souffrir et l’amour fait renaître.

Qui n’est pas aimé cesse d’évoluer.

Qui n’aime pas ne fait que des faux pas.

La  connaissance non partagée n’a pas vraiment son utilité.

Un repas de pain et d’eau fraîche pris dans l’harmonie et la saine convivialité vaut mille fois le plus merveilleux festin pris dans l’animosité et sous la tension.

Le rejet est le pire poison pour le cœur de l’homme.

Dispose de ta Vie et récolte en tous les fruits, mais saches reconnaître la part d’autrui.

L’homme qui n’a personne à aimer est comme l’oiseau sans branche pour se poser.

L’homme qui propose des idées connaît le succès; celui qui les impose connaît la rébellion.

Il est beaucoup plus important de compter pour quelqu’un que de savoir compter.

Le meilleur reste toujours à venir.

Il faut gravir le tempétueux et glacial flanc nord de la montagne pour apercevoir la vallée chaude et ensoleillée de son flanc sud.

A comprendre, à étudier et à exploiter les faiblesses humaines; on peut s’enrichir et plusieurs l’ont malheureusement compris.

Sombre dans la médiocrité celui qui suit aveuglément la majorité.

Qui feint l’amitié fait preuve de stupidité.

Qui n’accepte que la perfection obtient trop rarement satisfaction.

A vaincre un sentiment malsain , on gagne un sentiment noble.

On n’y peut rien, à chaque jour de sa vie on perd quelque chose et on gagne quelque chose.

L’esprit humain a besoin de liberté. Il ne doit pas vivre clôturé et limité. Il doit sentir qu’il peut et doit changer son environnement sous toutes ses formes, si le besoin s’en fait sentir.

La confiance est à toutes relations humaines ce que les fondations sont à toutes constructions humaines.

Chasse vite de tes pensées l’idée absurde que ton voisin est plus heureux que toi.

La chance de s’épanouir sainement et librement est certes le plus riche présent que la Vie puisse offrir à l’Homme.

Si tu as le vent dans les voiles, profites-en pour découvrir le monde; si le vent est absent, profites-en pour raviver ton navire.

Accepter que tout a une fin demande beaucoup de sagesse.

On n’immobilise pas la pensée humaine: il faut la nourrir et bien la nourrir, faute de quoi elle se nourrit de fiel.

Les hautes herbes cachent souvent les plus belles fleurs.

A approfondir un domaine de connaissance, on y apprend à gagner sa vie mais on consent à y perdre le développement de sa conscience de tout le reste de l’existence.

C’est souvent quand on a plus rien à perdre que la vie commence…

Extrait de MAXIMES D’AUJOURD’HUI
Daniel Desbiens

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9 réponses à MAXIMES D’AUJOURD’HUI Daniel Desbiens (beau texte)

  1. loustic dit :

    for mi dable !!
    tu (nous)me gâtes pour ma reprise !
    ces pensées sont originales et souvent très pertinentes, .
    Certaines sapprochent de très près des leçons
    que jai tirées de ma (petite) expérience
    (comme la troisième par exemple,
    ou les deux dernières)

    merci bcp tit can, pour cet esprit dense
    et pénétrant que tu nous offres
    jaimerais bcp pouvoir parler de tt cela
    de manière plus approfondie avec toi .

    bise,
    K

  2. Daniel Desbiens dit :

    :x Merci mon amie. Je t’embrasse. Daniel Desbiens

  3. admin dit :

    Loustic

    En effet les réflexions de Daniel Desbiens sont tellement profondes et vraies que chacun peut s’y retrouver.

    Merci pour ta réaction qui me donne envie de continuer à découvrir de tels penseurs, il aura je suppose apprécié de lire ton commentaire élogieux puisque son commentaire suit le tien.

    Pour l’avant dernière phrase, je pense qu’il s’agit des gens qui tombent dans la passion dévorante pour un domaine et qui de ce fait se coupent du monde, mais si l’on fait un choix plus raisonné je pense que l’un n’empêche pas forcément l’autre

    J’aimerai l’avis de l’auteur sur ce sujet qui mériterait un développement

    Biz

    Tit’can I

  4. admin dit :

    Cher ami

    Un vrai plaisir que de découvrir l’agréable commentaire de l’auteur de ces maximes pleines de vérités, d’espérances et de clefs si précieuses pour être mieux dans sa vie.

    Merci beaucoup à vous Daniel Desbiens

    Je vous embrasse également

    Tit’can I

  5. Daniel Desbiens dit :

    Allo Tit’can I

    C’est gentil merci:-)

    Je me permets de vous tutoyer si cela vous déplaît me le dire svp.

    En ce qui concerne l’avant-dernière phrase, mon opinion sur la question est que trop de temps et d’énergie sont consacrés au monde du travail et que trop d’importance et d’emphase sont accordés à l’argent dans notre société de consommation à outrance et qu’il en découle indirectement qu’une grande partie des gens négligent inconsciemment ou non certains de de leurs besoins d’êtres humains comme par exemple: rire, s’amuser et créer ( artistiquement parlant) en tombant dans le piège de la « course à l’argent ». Leur équilibre et leur santé en sont parfois affectés ce qui est regrettable selon moi. Le sujet est vaste et complexe tu dois l’admettre.

    Comme le dit Michel Fugain ( un artiste que j’estime bien) dans une de ses chansons: » Même en 100 ans je n’aurai pas le temps de visiter un si grand Univers ».
    Comme quoi, et je suis d’accord avec lui, nous sommes limités dans le temps et nous devons tous faire des choix tout au long de notre vie. Nos passions et les différentes facettes de notre instinct font en sorte que nous ne sommes pas toujours « raisonnables » dans nos décisions, nos actions et nos choix. Personne n’y échappe.

    Enfin, oui je pense comme toi qu’il est possible de se tirer d’affaires et de se développer sainement dans notre société en gardant une bonne échelle de valeurs et en essayant, je dis bien en essayant, de ne pas se laisser trop aveugler par nos passions et notre environnement grouillant et attirant.

    Bises amicales

    Daniel Desbiens
    Saguenay Qc
    Canada

  6. admin dit :

    Merci Daniel d’avoir bien voulu développé, c’est très bien vu, je suis totalement d’accord.

    En même temps les grands passionnés ont souvent donnés à leur époque de belles choses, et ont permis des avancés ds certains secteurs, même si c’est au détriment de leur vie sociale et affective, mais tout est affaire de choix, à savoir les priorités de l’être humain et ce qu’il consent à sacrifier ou pas

    Le dilemme reste toujours pour l’homme de placer la priorité de ses choix sans oublier de vivre et de donner du temps à ceux qui l’entourent. Et je suis d’accord avec vous, beaucoup sacrifient malheureusement l’essentiel pour des futilités qui n’en valent pas la peine.

    Encore merci pour votre commentaire passionnant, et félicitation pour vos écrits qui nous apportent beaucoup de réflexion.

    Bien à vous cher ami du Québec.

    Tit’can I

  7. loustic dit :

    ok , si je peux me permettre de m immiscer …

    pour moi je voyais surtout cette phrase comme rappelant le danger de la « spécialisation  » ,
    et par là de la limitation de la conscience .
    mais je ne voudrais pas paraphraser , puisque tout était (si bien) dit dans la citation;

    je suis daccord avec ce que dit la canaille
    sur la passion, mais je ne pense pas que ce
    soit vraiment le sujet .
    dailleurs daniel nous parle bine de « gagner sa vie » , ce qui concerne surtout l énergie que lon conscre à sa vie professionnelle (même si elle peut aussi avoir affaire avec la passion bien sûr)

    daniel essaie dailleurs une synthèse des deux notions dnas son commentaire, mais pour ma part je ne mélangerai pas les deux .

    je vous embrasse tous les deux bien chaleureusement

    Kristof

    à chacun selon sa réception, comme disiat beauvoir …

    pour ma part jai reçu cette phrase à 100 % , car elle identifie bien le dilemme que je ressens au quotidien pour préserver un large spectre de consceince sur le monde qui m entoure, une possibilité de réfléchir à de nombreuses questions ,ainsi quune grande capacité à ressentir des émotions et à préserver un regard sensible et profond sur les choses,les évènements, les êtres ,
    (là ns pourrions intégrer la notion de passion )
    et , plus pratiquement, à laisser de la place à limprévu, à la surprise, aux rencontres, sans être accaparer par les soucis qu’évoque daniel.

    alors que tout est fait dans notre société pragmatique et fonctionnaliste pour que nous nous spécialisons , afin dêtre le plus « efficace » et -horrible mot!- « rentable » !

    ça nest donc pas facile de concilier les deux , et de ne pas « perdre sa vie à la gagner » , comme on l écrivait sur les murs de ma fac de lettres !

    bravo en tt cas pour ces écrits, qui permettent de se rendre compte que lon n est pas seul à ressentir ces dabngersde « déshumanisation  » de notre société de profit et defficacité (terrible mot, qd on l utilise mal)

  8. admin dit :

    Désolée de répondre si tardivement Kristof je n’ai pu me connecter durant qques jours

    Bravo pour ces précisions on ne peut plus intéressantes, elles valaient d’être développées.

    Merci pour cet apport supplémentaire riche de tes réflexions.

    BIZ

    Tit’can I

  9. loustic dit :

    bien sûr, il faut aimer son travail,
    mais avant tout, il faut aimer la vie !

    utilisons une part de notre esprit
    se concentrer sur le travail ,
    mais laissons le – aussi – vagabonder ,
    papillonner, et se poser
    là où bon lui semble …

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