Catherine Destivelle grimpeuse

Catherine Destivelle, née le 24 juillet 1960 à Oran, est une grimpeuse et alpiniste française. Initiée très jeune à l’escalade, elle a déjà parcouru à vingt ans les voies d’escalade les plus difficiles des Alpes françaises. Elle devient à la fin des années 1980 une des meilleures grimpeuses mondiales et collectionne records, trophées et distinctions honorifiques. Les années 1990 marquent un virage vers l’alpinisme puisqu’elle participe alors à des expéditions en Himalaya et est la première femme à gravir en hiver et en solitaire les trois grandes faces nord des Alpes. Très populaire, elle a fait l’objet de nombreux reportages et films documentaires.

Ses parents ayant quitté l’Algérie pendant ses premières années, elle partage sa vie entre Savigny sur Orge en région parisienne et Audresselles où elle passe ses vacances.

À l’âge de douze ans, ses parents l’inscrivent au CAF et elle découvre alors l’escalade en forêt de Fontainebleau puis l’escalade en falaise à Saffres en Bourgogne et l’alpinisme dans le Valgaudemar. Elle se passionne immédiatement pour l’escalade et la montagne et montre des prédispositions pour ces activités. Alors qu’elle n’a que treize ans, à l’insu de ses parents qui la croient à Fontainebleau, Catherine Destivelle va passer des week-ends dans les Alpes du Sud pour pratiquer l’alpinisme et l’escalade en compagnie du guide avec qui elle avait grimpé l’été précédent ; cependant, au bout de quelques mois les soupçons de ses parents ne lui permettent pas de poursuivre ses aventures dans les Alpes. L’année suivante, elle va grimper seule à Fontainebleau et fait la connaissance de nombreux habitués, elle finit par s’intégrer à un groupe de jeunes grimpeurs de haut niveau, tous de dix ans ou quinze ans son ainé ; parmi ceux-ci, Pierre Richard qui deviendra son premier compagnon de cordée. Ils l’emmènent sur les falaises de Surgy où, dès le premier jour, elle s’attaque à La Javanaise, l’un des voies les plus difficiles du site. En 1976 et 1977, elle accompagne ses amis dans le Verdon ou elle peut faire avec Pierre Richard l’ascension des plus grandes voies en réversible1, puis elle aborde avec lui des voies d’escalade de haute montagne extrêmement difficiles dans les Alpes. Ainsi, pendant quatre années, elle parcourt les voies d’escalades les plus réputées et généralement dans des « temps records », en particulier la voie Couzy – Desmaison sur la face nord de l’Olan, la voie Devies – Gervasutti dans la face nord de l’Ailefroide ou la Directe américaine dans la face ouest des Drus. Parallèlement, Catherine Destivelle poursuit ses études et devient kinésithérapeute en 1980. C’est alors que, lassée de l’escalade et de son milieu, elle délaisse la montagne.

Elle ne revient à l’escalade que cinq ans plus tard, à l’occasion du tournage d’un film d’escalade E pericoloso sporgersi pour lequel elle a été sollicitée. Bien qu’initialement critique vis-à-vis des projets d’organisation de compétitions d’escalade, encouragée par son ami Lothar Mauch, elle participe en 1985 à la première compétition d’escalade à Bardonecchia qu’elle remporte. Catherine Destivelle devient alors une grimpeuse médiatique et signe de nombreux contrats avec des sponsors. Mais Catherine Destivelle est victime d’un accident en montagne (elle chute dans une rimaye au pied des aiguilles de Chamonix) et se fracture le bassin. Après sa convalescence, elle reprend l’escalade et les compétitions.

En 1990, Catherine Destivelle arrête la compétition et se tourne vers la haute montagne. Elle participe alors à des expéditions en Himalaya mais la haute altitude ne lui plait pas : en diminuant ses capacités physiques et intellectuelles, la haute altitude lui enlève le plaisir de l’escalade. Elle se lance également dans des projets d’escalade en solitaire : elle ouvre en 1991 une voie d’escalade artificielle dans la face sud-ouest des Drus et elle réalise des répétitions de très grande envergure dans les Alpes qui constituent toutes des premières féminines (le pilier Bonatti aux Drus et les trois grandes faces nord des Alpes en hiver). En 1996, lors d’une expédition en Antarctique, Catherine Destivelle est une seconde fois victime d’un accident grave en montagne, elle se fracture la jambe alors qu’elle vient d’atteindre avec Érik Decamp un sommet vierge à 4 160 mètres d’altitude. Avec Érik Decamp, elle a un enfant, Victor, né en 1998.

Extrait de wikipedia.org

Une grimpeuse superbe  dont le talent sportif est bien représenté ici, n’hésitez à aller voir ses autres exploits sur d’autres  vidéos youtube ou dailymotion

Pensez à stopper ma bande son deezer à droite de mon blog auparavant…

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3 réponses à Catherine Destivelle grimpeuse

  1. Nilsthom dit :

    Presque aussi belle que vous!
    A croire que la grimpe, ça garde jeune!

    Amitiés,

    Nilsthom

  2. hervé peyrat dit :

    grand respect pour vous
    quel exploit authentique véritable et sculptural
    vous êtes d’une beauté authentique
    On ne peut que s’incliner devant vous qui êtes un modèle de courage, de communion avec les autres et souvent de gentillesse et d’humeur
    ne soyez pas prétentieuse, gardez vos yeux d’enfants et en vous élevant vous serez proche de l’éternel
    De plus vous êtes très belle
    respectueusement hervé:x

  3. admin dit :

    Cher ami internaute

    Je ne voudrai pas en l’occurrence justement paraître prétentieuse, mais je suppose que le VOUS s’adresse à la sportive ci-dessus Catherine Destivelle qui en effet fait de magnifiques exploits, et j’imagine qu’elle possède certainement toutes ces qualités que vous décrivez et que vous semblez bien connaître.

    Bien amicalement à vous

    Tit’can I

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