Yasmina kadhra
Mohammed Moulessehoul
Grand Prix de Littérature Henri Gal
S’il faudra attendre octobre pour découvrir le lauréat du Grand Prix du Roman 2011, les Immortels ont d’ores et déjà délivré leurs 70 autres distinctions pour l’année.
Dans sa séance du jeudi 23 juin 2011, l’Académie française a récompensé pas moins de 70 écrivains, poètes, philosophes, artistes, chercheurs ou éditeurs… La mieux dotée de toutes les récompenses, le Grand Prix de Littérature Henri Gal (prix de l’Institut de France doté de 40000 euros), a été décernée à Yasmina Kadhra, romancier algérien, auteur des très remarquées Hirondelles de Kaboul en 2002 et déjà récompensé, en 2008, par le prix France Télévision pour Ce que le jour doit à la nuit. Parmi les autres grands prix 2011, le prix de la littérature (15000 euros) a été remis au psychanalyste et écrivain Jean-Bertrand Pontalis pour l’ensemble de son oeuvre, l’écrivain marocain Abdellatif Laabi pour la francophonie (22500 euros), l’auteur de La Descente de l’Escaut, Franck Venaille, pour la poésie (3800 euros) et au sinologue François Jullien pour la philosophie (3750 euros). Notons encore la remise du Prix de la Nouvelle à Thomas Clerc (auteur de L’homme qui tua Roland Barthes (éd. Gallimard) ; celui de la Biographie littéraire à Jean-Luc Barré, auteur de François Mauriac, Biographie intime (éd.Fayard), et celui de l’Essai à Sébastien Allard et Marie-Claude Chaudonneret auteurs de Le Suicide de Gros (éd. Gourcuff Gradenigo),
Extrait de magazine-litteraire.com
Yasmina Khadra (arabe ياسمينة خضراء qui signifie « jasmin vert ») est le pseudonyme de l’écrivain algérien Mohammed Moulessehoul, né le 10 janvier 1955 à Kenadsa dans la wilaya de Bechar dans le Sahara algérien.
Son père, un officier de l’ALN blessé en 1958, voulut faire de lui un soldat en l’envoyant dès l’âge de neuf ans dans un lycée militaire, où il fit toutes ses études avant de servir comme officier dans l’armée algérienne pendant 36 ans. Durant la période sombre de la guerre civile algérienne dans les années 1990, il fut l’un des principaux responsables de la lutte contre l’AIS puis le GIA, en particulier en Oranie.
Mohammed Moulessehoul choisit en 1997, avec le roman Morituri, d’écrire sous pseudonyme. Diverses raisons l’y poussent, mais la première que donne Moulessehoul est la clandestinité. Elle lui permet de prendre ses distances par rapport à sa vie militaire et de mieux approcher son thème cher : l’intolérance.
Officier dans l’armée algérienne, il démissionne en 2000, pour se consacrer à sa vocation : L’écriture, et choisit de s’exprimer en langue française. En 2002 dans L’imposture des mots, Khadra-Moullessehoul répond aux attaques qui fustigent son passé militaire.
Il choisit de rendre hommage aux femmes algériennes et à son épouse en particulier, en prenant ses deux prénoms, Yasmina Khadra, et ne révèle son identité masculine qu’en 2001 avec la parution de son roman autobiographique L’Écrivain et son identité tout entière dans L’imposture des mots en 2002. Or à cette époque ses romans ont déjà touché un grand nombre de lecteurs et de critiques.
Il acquiert sa renommée internationale avec les romans noirs du commissaire Brahim Llob : Morituri, adapté au cinéma en 2007 par Okacha Touita, Double Blanc et L’Automne des chimères. Llob est un incorruptible, dans un Alger dévoré par le fanatisme et les luttes de pouvoir. Son Algérie saigne à plaies ouvertes et cela révolte le commissaire. Llob n’hésite donc pas à prendre le risque de fouiner dans les hautes sphères de la société, ce qui lui vaut bien vite la sympathie du lecteur malgré sa vulgarité ou ses côtés parfois misogynes, voire homophobes. Cette série s’enrichit en 2004 d’un autre roman La Part du mort.
Khadra illustre également « le dialogue de sourds qui oppose l’Orient et l’Occident » avec les trois romans : Les Hirondelles de Kaboul, qui raconte l’histoire de deux couples Afghans sous le régime des Talibans ; L’Attentat, roman dans lequel un médecin arabe, Amine, intégré en Israël, recherche la vérité sur sa femme kamikaze ; Les Sirènes de Bagdad relate le désarroi d’un jeune bédouin irakien poussé à bout par l’accumulation de bavures commises par les troupes américaines.
Yasmina Khadra est traduit dans quarante-et-un (41) pays : Abou Dhabi, Albanie, Algérie (en arabe pour le Maghreb), Allemagne, Autriche, Brésil, Bulgarie, Corée, Croatie, Danemark, Estonie, États-Unis, Finlande, Grande-Bretagne, Grèce, Espagne (castillan et catalan), Hongrie, Inde, Indonésie, Islande, Italie, Israël, Japon, Liban (en arabe pour le Machrek), Lituanie, Macédoine, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Qatar, Roumanie, Russie, Serbie, Slovénie, Suède, Suisse, Taïwan, République tchèque, Turquie, Vietnam.
Extrait de wikipedia.org
Coucou Pat, je me fais trop rare mais le temps me manque toujours , j’ai eu un printemps bien(très, trop? ) occupé . J’ai lu « lattentat » de cet auteur et j’ai bien aimé ! Merci pour cet article !
Si malgré tes occupations tu viens encore me faire un petit coucou, j’en suis ravie.
Bisous à toi mon amie.
Tit’can I