Enfant je savais donner ;
j’ai oublié cette grâce depuis que je suis devenu civilisé.
J’avais un mode de vie naturel alors qu’aujourd’hui, il est artificiel.
Tout joli caillou avait une valeur à mes yeux ;
Chaque arbre qui poussait était un objet de respect.
Maintenant, je m’incline avec l’homme blanc devant un paysage peint
dont on estime la valeur en dollars.
Ohiyesa
Écrivain indien contemporain
Apprends à observer. Chaque matin, la nature t’enseigne le retour de la vie
Chaque arbre est un objet de respect.
Ne retiens pas les mauvaises pensées, les sentiments de colère, de crainte ou de culpabilité. Regarde les passer comme les oiseaux du ciel, sans laisser de traces.
La paix n’arrive jamais par surprise. Elle ne tombe pas du ciel comme la pluie. Elle vient à ceux qui la préparent.
La simplicité n’est jamais banale ni ennuyeuse.
Sa richesse est infinie, sans cesse nouvelle pour celui qui regarde le monde avec des yeux neufs.
Sois attentif au silence, protège-le car il contient tous les rêves des hommes.
Descends en toi et tu découvriras des soleils oubliés par les hommes, qui pourtant n’ont jamais cessé de briller.
Arrache les rideaux d’ombre, contemple l’univers dans son infinie sagesse.
L’homme de sagesse ne se détourne pas de ses frères. Il les considère comme faisant partie de lui-même.
Sans eux, il devient comme l’oiseau privé d’ailes, comme le poisson rejeté par la rivière, qui meurt asphyxié sur la berge.
L’Indien préfère le doux son du vent s’élançant comme une flèche à la surface d’un étang, et l’odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi ou parfumé par le pin.
L’air est précieux à l’homme rouge car toutes choses partagent le même souffle :
la bête, l’arbre, l’homme, tous épousent le même souffle.
La fraternité n’est pas réduite à la communauté des hommes, à son environnement immédiat, elle s’étend jusqu’aux étoiles les plus lointaines.
Quand tu médites, le ciel s’ouvre à l’intérieur de toi
Une nation n’est pas conquise, tant que les cœurs de ses femmes ne sont pas à terre.
Alors seulement, c’est la fin.
Quelle que soit la bravoure de ses guerriers ou la force de leurs armes.
Proverbe Cheyenne