Ce qui change après sept mois d’amour
Chasser est plus excitant qu’attraper la proie, voilà un principe cliché qui pourtant ne manque pas de vérité. Et la vie nous le prouve dans tous les domaines: une fois que nous avons quelque chose ou quelqu’un en notre « possession », après un court laps de temps, disparaissent le désir et le charme que l’on voyait dans l’objet de notre attention. C’est tout le principe de la convoitise. Et on ne vous parle pas que de cette veste en cuir magnifique dont vous rêvez depuis huit mois, les relations amoureuses n’échappent pas à la règle. Et dans ce domaine, après sept mois, le charme serait rompu…
Sept mois, c’est peu, direz-vous. Pourtant, selon les spécialistes britanniques, ce serait là le tournant crucial d’une relation. C’est en effet à ce moment-là que l’intérêt pour l’autre décroît, et que la relation voit l’habitude prendre une place plus déterminante que la passion. Dès lors, l’on fait moins attention à son apparence personnelle et on prend moins soin de l’autre… Le début de la fin?
Pas nécessairement, mais rappelons-nous ce qui arrive au couple lambda après le fameux « cap » des sept mois, histoire de rester vigilant quant à notre attitude à nous:
1. Une fois passés ces sept premiers mois, il découle de la relation une forme d’engagement tacite. On est toujours ensemble, l’autre nous doit d’être là, que l’on prenne toujours autant soin de lui… ou pas. Premier écueil, car cette attente doit venir d’une dynamique réciproque. On ne reçoit pas en ne donnant plus rien, du moins pas éternellement. Le fait d’être officiellement ensemble ne nous dispense pas de faire des efforts. Un point à se remémorer après sept ans aussi, les amis.
2. La relation prend de la maturité, ses protagonistes deviennent plus adultes également. Le couple apprend à mieux se connaître, chacun découvre des aspects plus profonds de l’autre, on dépasse le stade de la séduction. On commence à faire moins attention à son apparence, on ne se lave pas systématiquement les dents avant de l’embrasser, on troque les talons contre les baskets, il remet la chemise tachée de la veille. Attention, il n’y a pas que l’apparence, mais continuer à charmer l’autre et à s’entretenir, ça a du bon pour tous les deux.
3. Fini pour les autres de vous considérer comme une petite idylle, à force de traîner votre chéri(e) dans toutes les soirées et les réceptions familiales, vous êtes à leurs yeux un véritable couple. On ne vous envisage et ne vous invite plus l’un sans l’autre, l’espace de liberté individuelle s’amenuise parfois un peu trop. Gare aux farouches et aux partenaires solitaires ou qui ont besoin d’air, il ne faudrait pas les faire paniquer. Il y a un temps pour l’amour fusionnel, mais aussi un temps pour retrouver une stabilité sociale et un espace vital individuel. Cela n’est pas le signe que l’amour s’en va, mais qu’il s’équilibre dans le monde réel.
4. Ce qui, au début d’une relation, apparaît comme un conseil, comme une bonne parole, comme un service, ne serait plus interprété si positivement après quelques mois. L’autre commence à se sentir trop protégé, voire étouffé, à se sentir dominé. Pourtant, une relation d’égal à égal est la plus épanouissante et la plus durable. Prenez garde à ce que votre moitié reste une moitié! Ne rentrez pas dans un schéma dominant-dominé, il est trop difficile de s’en défaire ensuite.
5. Il n’y a pas de longue relation sans prise de responsabilités de part et d’autre. Malheureusement, avec cet avènement des responsabilités, disparaissent souvent le charme et l’attirance des débuts. L’inconnu, le rêve, le petit nuage, on était bien loin des préoccupations pragmatiques du quotidien il y a sept mois. Pire, on croyait qu’avec ce nouveau partenaire, tout serait différent, moins terre à terre peut-être? Ce changement de stade dans la relation peut être éprouvant pour les hommes comme pour les femmes, veillez à ce que votre chéri(e) ne croie pas voir tous ses rêves d’amour et d’eau fraîche s’envoler!
En soi, rien d’alarmant. Mais pour certains, et dans notre nouvelle société du zapping, certains ont tôt fait de fuir et de retrouver leur vie de célibataire, pour poursuivre leur quête d’une satisfaction, d’une attirance, d’un mouvement perpétuel, bref leur continuelle envie de nouveauté. Mais rassurez-vous, il existe aussi encore bien des partenaires potentiels qui arriveront à voir, après sept mois et l’avancée de votre relation, le signal que c’est le moment de se lancer et de s’engager un peu plus!
Merci pour le road book !
Je vais l’afficher sur le frigo … rires.
Bizzz
Hank
Ben chez moi c’est sur le four qu’il est !!!
Et oui y en a chez qui on maintient au chaud les bonnes idées…lol
Bises Hank
Tit’can I
:d
Je suis assez d’accord avec cet article, cependant je préfère la philosophie de vie décrite par Don Miguel Ruiz dans son livre :
La maîtrise de l’Amour
« La maîtrise de l’Amour » n’est pas un ouvrage comme les autres. Voilà certes une formulation un peu facile et pourtant c’est exactement ce qui nous vient à l’esprit après l’avoir dégusté. La singularité de ce témoignage tient déjà au contraste étonnement vivifiant entre la simplicité dont use l’auteur pour s’adresser au lecteur et la profondeur des thèmes abordés tels que les relations amoureuses, la connaissance de soi, l’accès au bonheur véritable…
Né au Mexique dans une famille de guérisseurs, Don Miguel Ruiz est devenu chirurgien. Après avoir vécu une expérience extra-corporelle, il s’est senti appelé à fouler ses racines ancestrales nourries dans la tradition toltèque. Gardiens d’une immense connaissance ésotérique, les Toltèques enseignaient notamment comment se libérer des conditionnements hérités, retrouver ainsi son véritable Soi divin et le bonheur inconditionnel qui en découle. Cette connaissance s’est transmise au fil des générations à travers diverses lignées de Chaman dont l’auteur fait parti.
Aujourd’hui, fort de cet enseignement ancestral, Don Miguel Ruiz nous offre une sublime facette du message toltèque relatif à la connaissance de l’Amour. A travers quelques brèves légendes et allégories, il nous exhorte à nous extraire de nous-mêmes et à porter un regard plein d’amour et de clairvoyance sur nos comportements quotidiens. Peu à peu, il nous aide à prendre conscience des conditionnements sociaux, familiaux et religieux qui nous ont été transmis et qui sont autant de filtres à l’expression de l’Amour qui est en nous. Puis, le chirurgien qu’il est pénètre enfin dans nos plaies les plus profondes pour mettre en lumière les poisons émotionnels qui nous empêchent d’être heureux : la peur d’aimer et de ne pas être aimé, la peur des regards extérieurs, la culpabilité et, surtout, l’illusion de croire à un bonheur extérieur à soi : » Votre bonheur ne peut venir que de l’intérieur, dit-il, il est le fruit de votre amour. Lorsque vous êtes conscient que personne ne peut vous rendre heureux, et que le bonheur est le résultat de votre propre amour, vous découvrez la plus grande maîtrise des Toltèques : la maîtrise de l’Amour « .
Au fil de notre lecture et d’un travail spirituel qui semble se faire malgré nous, nous nous découvrons des êtres aimants et aimables par nature. Nous réalisons que Dieu est en nous et que nous pouvons oser » rêver un rêve différent » de celui qui nous a été transmis… Deux sublimes prières résument et concluent l’ouvrage qui sont une aide majeure pour ceux qui désirent s’aimer eux-mêmes et élever leur conscience.
Bref, dans un contexte très simple et fluide, l’auteur nous éclaire sans jamais interpeller le mental mais en touchant directement notre conscience ; c’est sans doute cette sobriété qui nous permet d’accéder à la quintessence d’un message dont le mérite est de réveiller en nous des vérités universelles. Quelques phrases clé surgissent comme des Edelweiss au sommet d’un rocher. Certaines nous bousculent, d’autres nous font sourire comme si elles venaient de toucher subtilement ce qui, en nous, ne pouvait l’être que de cette manière. Une complicité s’instaure peu à peu avec l’auteur, un désir de nous libérer et d’aimer nous envahit avec une immense reconnaissance qui surgit des profondeurs de notre être, comme si le Divin en nous commençait enfin à respirer…
>> La Maîtrise de l’amour : L’Art des relations – Miguel Ruiz
Bien à Toi PAT, merci pour ton site que je vais lire avec intérêt… Amitié de JB
Au bout de trois mois déjà on voit l’autre différement , et les efforts déjà sont moindres …je ne pense pas du tout que celà dure sept mois le réel amour !!
bonne soirée
Marie-Christine
Peu importe le temps de cette période de fusion, à mon avis elle varie selon la personnalité des gens qui se rencontrent.
Le réel de l’amour est-il au final celui des premiers mois ?
Ne serais-ce pas plutôt celui qui surmonte les désillusions et les épreuves au fil du temps, tout en sachant renouveler les preuves d’amour.
Merci de votre contribution intéressante amie internaute.
Amitié
Tit’can I