Photo Steve MCCurry
National géographic
NAÎTRE FEMME
Je suis née au lointain d’un homme fou qui crache
Sur ma douleur sourde qui appelle pitié,
Je suis celle qu’on vend, qu’on lapide, qu’on cache,
Qu’on excise, qu’on viole, je suis vitriolée.
Je suis ce pâle sourire pour des petites joies,
Quelques fleurs colorent mes doux cheveux tressés,
De mes mains fines je brode, je caresse, je bois,
A cette source infime de ma vie oppressée.
Je suis tendre regard pour les enfants joyeux,
Fugitifs bonheurs dans ma vie de trépas,
Je cueille leurs rires frais tout au fond de leurs yeux,
Remèdes à ma survie suspendue à leurs pas.
Je suis faite de cris, de larmes et de chagrin,
Où les rondeurs d’un ventre alourdissent ma peine,
Je ne peux être femme qu’à l’ombre d’un destin
Je ne peux naître femme d’amour de tant de haine.
Tit’can I
A toutes ces femmes oubliées en souffrance dans le monde.
Sharbat Gula, aussi appelée la « femme afghane »
Est une femme afghane de l’ethnie pachtoune née en 1972. Durant la Guerre d’Afghanistan elle fut forcée de quitter le pays et c’est dans un camp de réfugiés au Pakistan que le journaliste Steve McCurry l’a photographiée. Son visage est devenu célèbre lorsqu’il fit la couverture du magazine National Geographic en juin 1985, alors qu’elle avait 13 ans. Gula était connue de par le monde simplement par ses surnoms avant d’être retrouvée en 2002.
Sharbat est devenue orpheline suite à l’invasion de l’Afghanistan par les Soviétiques, ce qui l’obligea à s’enfuir au Pakistan en 1984. Son village fut attaqué par des hélicoptères soviétiques au début des années 1980. L’attaque soviétique tua ses parents et la força, ainsi que ses frères et sœurs et sa grand-mère, à franchir les montagnes pour rejoindre le camp de réfugiés Nasir Bagh au Pakistan.
Elle se maria avec Rahmat Gul à la fin des années 1980 puis retourna en Afghanistan en 1992. Gula eut trois filles : Robina, Zahida et Alia. Une quatrième fille est morte durant sa petite enfance. Gula a exprimé l’espoir que ses filles puissent être instruites et qu’elles reçoivent l’éducation qu’elle n’a pas eu la chance d’avoir.
La photo de Gula fut prise au camp de réfugiés de Nasir Bagh en 1984 par le photographe Steve McCurry pour National Geographic sur un film couleur Kodachrome. Gula était alors une des étudiantes de l’école du camp de réfugiés. McCurry, à qui l’opportunité de photographier une afghane était rare, saisit l’occasion et captura son image alors qu’elle avait approximativement 13 ans.
Bien que son nom ne soit pas connu, sa photo, intitulée « la femme afghane », fit la couverture du National Geographic en juin 1985. L’image de son visage, avec son écharpe rouge par dessus sa tête et son regard très expressif fixant l’objectif de l’appareil photo, est devenue dans les années 1980, à la fois le symbole du conflit en Afghanistan mais aussi de la situation de tous les réfugiés à travers le monde. L’image fut elle même qualifiée de « photographie la plus reconnue » dans l’histoire du magazine.
L’identité de la femme afghane resta inconnue durant plus de 15 ans, malgré les multiples tentatives de recherche faites par McCurry au cours des années 1990.
En janvier 2002, une équipe de National Geographic se rendit en Afghanistan afin de la retrouver. Lorsque McCurry apprit que le camp de réfugiés de Nasir Bagh allait fermer, il s’y rendit et demanda aux résidents si l’un d’entre eux reconnaissait cette femme. L’un d’entre eux affirma connaître le frère de Sharbat et indiqua le nom du village où il habitait. Les recherches furent difficiles, notamment du fait qu’un bon nombre de femmes déclarèrent être Sharbat Gula et qu’une poignée de jeunes hommes affirmèrent en être le mari.
L’équipe réussit finalement à retrouver Gula qui avait alors trente ans, dans une région reculée de l’Afghanistan. Elle était retournée dans son pays d’origine, après avoir quitté le camp de Nasir Bagh en 1992. Son identité fut confirmée grâce aux procédés de reconnaissance biométrique. Elle se rappelait avoir été photographiée mais ce fut la première fois qu’elle voyait sa photo. La renommée et le caractère symbolique de son portrait lui étaient jusqu’alors inconnus.
Solidaire , bien sur , de la femme , et de la défense de sa totale liberté , elles sont bien souvent plus interresante à cotoyer que » les hommes » !…il y aurai tant à dire sur La femme .
Merci roussanne de la gentillesse du propos sur les femmes.
Ce poème faisait parti d’un concours poétique du printemps des poèmes sur le thème de la femme, j’ai eu le plaisir de décrocher la première place avec celui-ci.
Bien à vous
Tit’can I
:) %%-
En févier quand j’ai découvert votre » site trésor » , j’étais nouveau sur internet , tout balbutient … Depuis , quand je viens ici , je trouve » le monde qui me convient … », et j’ai pris confiance . Je vous en remercie . Michel
Heureuse de vous retrouver fidèle à mon blog Michel, vous m’en voyez flattée
Merci de votre message qui me touche
Bien à vous ami internaute
Tit’can I
Je fais des fautes à chaque passages … Je viens souvent , mais n’ose pas écrire , pour dire quoi d’ailleurs . Merci encore pour votre blog , si riche et chaleureux . Meilleures pensées , Michel
Moi aussi je fais des fautes à chacun de mes passages…
Même ceux qui en font sont les bienvenus Michel. faut pas se dévaloriser pour si peu, on passe pas un examen ici
Merci pour votre commentaire agréable ami internaute
Amitiés
Tit’can I
je reprends : Merci pour les flocons madame la fée du blog … Amitiés ! Michel
oui, c’ est super….. tout ça , et combien de dollars elle a bien pu toucher ? certainement pas loin de 0 , alors que son image a tant servi ! cher Occident………
Oui vous avez raison c’est sans aucun doute la triste réalité…
Merci pour cette réflexion Antonio
Tit’can I