THE INVITATION (beau texte)

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Cela ne m’intéresse pas de savoir ce que tu fais pour gagner ta vie

Je veux savoir ce pour quoi tu souffres, et si tu oses rêver de rencontres

Cela ne m’intéresse pas de connaître ton âge

Je voudrais savoir si tu prendras le risque d’avoir l’air d’un fou d’amour

Pour tes rêves, pour l’aventure de vivre

Cela ne m’intéresse pas de savoir quelles planètes encadrent ta lune

Je veux savoir si tu as touché le centre de ton propre chagrin

Si tu as été blessé par les trahisons de la vie

Ou si tu es devenu flétri et fermé de peur de futures souffrances

Je veux savoir si tu peux t’asseoir aux côtés de la peine, la mienne ou la tienne,

Sans faire un mouvement pour la cacher, l’estomper ou l’arrêter

Je veux savoir si tu peux exister dans la joie, la mienne ou la tienne

Si tu peux danser avec sauvagerie

Et laisser l’extase s’infiltrer dans le bout de tes doigts et de tes orteils

Sans nous dire d’être prudents, d’être réalistes, ou de se souvenir des limites de l’être humain

Cela ne m’intéresse pas de savoir si l’histoire que tu me racontes est vraie

Je veux savoir si tu peux décevoir un autre pour être fidèle à toi-même

Si tu peux supporter l’accusation de trahison et ne pas trahir ta propre âme

Je veux savoir si tu peux être fidèle et par conséquent, digne de confiance

Je veux savoir si tu peux voir la beauté même quand tous les jours ne sont pas beaux

Et si tu peux ressourcer ta vie de la présence de Dieu

Je veux savoir si tu peux vivre avec l’échec, le tien et le mien,

Et continuer à te tenir au bord d’un lac et crier à la lune d’argent:

« Oui ! »

Cela ne m’intéresse pas de savoir où tu vis et combien d’argent tu possèdes
Je veux savoir si tu peux te lever après une nuit de chagrin et de désespoir

Epuisé et meurtri jusqu’à l’os

Et faire ce qui doit être fait pour les enfants

Cela ne m’intéresse pas de savoir qui tu es ou comment tu es arrivé ici

Je veux savoir si tu resteras au centre des flammes avec moi et ne tenteras pas de fuir

Cela ne m’intéresse pas de savoir où, quoi, et avec qui tu as étudié

Je veux savoir ce qui te maintient en vie à l’intérieur quand tout le reste s’effondre

Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même

Et si tu aimes vraiment la compagnie des moments vides.

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6 réponses à THE INVITATION (beau texte)

  1. Guido dit :

    Si nous pouvions tout savoir, que nous resterait-il à découvrir.

    Un Bon W.E:x

  2. admin dit :

    Comme tu le dis mon ami Guy.

    C’est un texte de grand intérêt pour la profondeur des questions qu’il pose.

    Merci de ton passage.

    Tit’can I

  3. Nilsthom dit :

    Je dirai:  » Peut-être que tu ne voudrais jamais savoir, ce que les gens pensent de toi, au fond de leur cœur. Mais ce que tu peux savoir, c’est que ton nom restera à jamais synonyme de beauté d’âme, sensualité d’esprit, grandeur de cœur, force de caractère, sensibilité maternelle, sagesse et humour.

    Un texte magnifique, qui mériterait d’être pris en réflexion de temps à autre.
    Une fois de plus une perle ! Merci!

    Bien à toi, Nilsthom

  4. admin dit :

    Nilsthom

    Oulah je vais avoir du mal à me remettre de tout ça !!!

    En tout cas MERCI pour cet éloge qui me touche, mais si tu dis vrai ça va être difficile de rester tout ça !!!

    Oui c’est un texte qui mérite qu’on s’y arrête et qui donne de belles réflexions.

    Merci de ta fidélité et gentillesse.

    Tit’can I

  5. Pie-Phil dit :

    Un très beau texte et inspirée que je vais conserver dans mes archives personnelles pour mes temps de méditation et de ressourcement.
    Pour le signer en bas, de qui est-il?
    De Tit’can I, elle-même, d’un autre auteur presqu’aussi illustre ?
    Un chaleureux merci de l’avoir composé et/ou déposé sur ces pages.
    Pierre-Philippe

  6. admin dit :

    Pie-Phil

    Justement comme vous j’aurai bien voulu savoir qui a écrit ces réflexions, il semblerait que ce sont des paroles de sagesses indiennes.

    Heureuse si j’ai pu vous faire plaisir par l’apport de ces pensées.

    Merci pour le commentaire.

    Bien à vous Pierre Philippe.

    Tit’can I

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