JE T’AI SUIVIE
Je t’ai suivie à perdre haleine
Tu marchais vite comme le passé
Je t’ai aimée dans le silence
Des nuits blanchies par tes cheveux
Je te devine ma belle absence
Hier encore
A la fontaine
Je buvais tes baisers
Que de bonheur volé sans peine
Ne pleure pas ma pureté les cyprès savent combien je t’aime
Tu es en moi
Tu es ma peine
Je t’ai construit l’éternité.
Nouhad Es-Saad
Poète Libanaise.
Itinéraires 1972
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