Peinture Whiteker
L’ÉTÉ VAUT RIEN
Parodie de l’Eté Indien
Joe Dassin
Tu sais, je n’ai jamais été aussi malheureux que ce matin-là
Nous marchions dans cette décharge un peu comme ici,
C’était atroce, un automne où il faisait mauvais,
Une saison qui n’existe que dans le Nord de la Malchance
Là-bas on l’appelle l’été vaut rien
Mais c’était tout simplement le nôtre.
Avec ta robe longue tu ressemblais
A une bohémienne de chez Pierre Cradingue
Et je me souviens, je me souviens très bien
De ce que tu sentais ce matin-là
La crevette, le hareng, une vraie calamité.
Pars de là où tu voudras, ne reviens pas
Surtout ne dis pas encore, que tu aimes trop le roquefort
Toute ma vie sera pareille à ce parfum
Aux senteurs de l’été vaut rien
Aujourd’hui je suis très loin de nos matins glauques
Mais c’est comme si j’y étais. Je ne pense qu’à ça.
Où es-tu? Que fais-tu? Sentiras-tu vraiment bon une fois ?
Je regarde ce tube de dentifrice qui n’atteindra jamais tes gencives
Tu vois, comme lui tu restes sur le carreau en arrière
Comme lui tu sers à rien, bonne à jeter comme une poubelle de table
Et je me souviens, je me souviens de tes dents jaunes
De ta bouche qui m’offrait son malheur aux relents de camembert
Et ça m’a gavé, un siècle, pendant un an
Pars de là où tu voudras, ne reviens pas
Surtout ne dis pas encore, que tu aimes trop le roquefort
Toute ma vie sera pareille à ce parfum
Aux senteurs de l’été vaut rien.
Tit’can I
Tu as une sacrée imagination. Fallait y penser à cette parodie !Excellent !bon week end !
Nicole
Merci pour le compliment, mon imagination est assez rarement en panne en effet…
Bien à toi mon amie.
Tit’can I
bien vu!!
et à quand un été vaurien..dans le sens coquin?