phare du Nividic au large d’Ouessant
CELTIQUE
Je suis née de menhir en terre granitique,
D’effluves de coco des taillis jaunes d’ajonc,
Où les vagues bouillonnent dans les criques celtiques,
Où les pêcheurs s’inquiètent du large sur les pontons.
Je suis née de ces phares qui fidèles s’allument,
Balisant les bateaux occis par les tempêtes,
Dans le vacarme lourd où la corne de brume,
Se fait sourde et se meurt au loin comme une bête.
Je suis née de casiers, de filets, et de boettes,
Qui luisent des écailles de poissons et de sang,
Où trépanent au vent les entrailles que l’on jette,
Au loin par dessus bord sous les cris des goélands.
Je suis née du goémon goutant d’une charrue
Qu’un lourd cheval de trait mènera d’un pas sûr
Trésors abandonnés par les marées en crues
Noircissant le terroir de son or sec et pur.
Je suis née de l’averse, des bruines et du crachin,
Qui emprunt de mystères les villes embrumées,
Où se perdent les pas dans les rues des marins,
Vers les soirées d’escales qui s’en vont en bordées.
Tit’can I
Magnifique ! Ça donne l’impression si dure, faisant peur
Pourtant ça enfante toute de même une telle candeur et douceur.
On comprend maintenant d’où viens ta stabilité et sagesse,
Et de ton cœur son immense largesse
Amitiés, Nilsthom
Nilsthom
Oui le monde rude de la mer forge des caractères solides.
Merci de tes mots mon ami.
Tit’can I
BONSOIR
TRES BEAU POEME SUR UNE TERRE COMMUNE terre vivifiante pour l’envol des mots et éviter les maux
je vous joins un texte écrit qui fait parti d’un receuil que j’ai sorti il y a un an .
bonne soirée et bonne lecture merci de partager le ciel de la poésie
BRETAGNE
Recouverte de landes, entourée de granit,
Connue pour ses légendes, elle entretient son mythe.
Tant d’hommes l’ont, décriée admirée ou chantée,
Avec toute la passion d’une terre où l’on est né.
Fier de sa culture et de ses origines,
Bien ancré dans son sol par de fortes racines,
Son peuple solidaire, rigoureux et têtu,
Protège jalousement les traditions perdues.
En été, en hiver, admirons ses beautés,
Cette nature vagabonde et ses terres oubliées,
Ses étendues sauvages balayées par le vent,
Ses côtes accidentées regardent l’océan.
Ses paysages mythiques aux décors grandioses
Vantent leur ardeur pour une noble cause:
Sauvegarder la nature intacte depuis toujours
Où seuls les éléments façonnent leur contour.
Longue et élancée, peuplée le long des côtes,
Ses plages de sable fin ,ses falaises si hautes,
Fière de son patrimoine et d’un climat si doux,
Elle charme les visiteurs ,elle est pleine d’atouts.
Cette région est la mienne, belle et si sauvage,
Inquiétante et profonde, de ses légendes sans âge;
Montrant ses reliefs, ses blessures avec hargne,
Celle dont je vous parle, la nature en Bretagne.
Un grand merci Philippe du Finistère pour votre magnifique poème qui mérite d’être mise en page sur mon blog, si vous me le permettez.
La Bretagne par sa force et sa beauté est un thème qui inspire bien des poètes.
Bretagne, fille de Finistère, et les belles de Camaret en loufoque sont d’autres poèmes que j’ai écrit sur elle, et que vous pourrez découvrir ici.
Bien à vous ami poète.
Tit’can I
bonsoir tit’can l..
un petit mot pour te remercier de ta réponse et de donner la permition de mettre le poème sur ton blog
n’étant pas souvent là je m’excuse du retard
bonne inspirztion et bravo pour les écrits une belle plume quie prte les vents bretons et autrescréations littéraires
bonne soirée et a bientot
cordialement phil