LE CORPS EXTRÊME
Ces yeux la déshabillaient
En s’arrêtant sur sa bouche
Faisant d’elle une brindille
Un feu follet qui se couche
Elle aimait ses longs silences
Amenant une belle ampleur
Au désir en impatience
D’exploser dans la fureur
Puis ses lèvres se faisaient rondes
Douces et cruelles à la fois
Baisers fougueux qui inondent
Menant le jeu de surcroit
Il ne cédait pas trop tôt
Au feu de tous ses caprices
Attendant l’instant brulot
Qui les mettait au supplice
Et là dans le corps extrême
Il empruntait le chemin
L’atout masculin suprême
Sublimé d’elle par la faim.
Tit’can I
Chaud devant…et si doux, bien mené jusqu’au bout. Je reconnais là ta belle plume talentueuse et si chatouilleuse. Bien illustré aussi =d>