LE CORPS EXTRÊME (poésie)

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LE CORPS EXTRÊME

Ces yeux la déshabillaient

En s’arrêtant sur sa bouche

Faisant d’elle une brindille

Un feu follet qui se couche

Elle aimait ses longs silences

Amenant une belle ampleur

Au désir en impatience

D’exploser dans la fureur

Puis ses lèvres se faisaient rondes

Douces et cruelles à la fois

Baisers fougueux qui inondent

Menant le jeu de surcroit

Il ne cédait pas trop tôt

Au feu de tous ses caprices

Attendant l’instant brulot

Qui les mettait au supplice

Et là dans le corps extrême

Il empruntait le chemin

L’atout masculin suprême

Sublimé d’elle par la faim.

Tit’can I

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Une réponse à LE CORPS EXTRÊME (poésie)

  1. Ahmed dit :

    Chaud devant…et si doux, bien mené jusqu’au bout. Je reconnais là ta belle plume talentueuse et si chatouilleuse. Bien illustré aussi =d>

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