Vous vivez comme si vous alliez vivre toujours, jamais votre fragilité ne vous vient à l’esprit, vous n’observez pas combien de temps est déjà passé ; vous le perdez comme si vous en aviez tant et plus, quand – pour ce qu’on en sait – peut-être celui-là même que vous donnez à quelqu’un ou à quelque chose est votre dernier jour. Autant vos désirs incessants sont celles de mortels, autant vos désirs incessants sont ceux d’immortels.
Extrait De la Brièveté de la Vie
Sénèque