DANS LES FOUGÈRES (poème)

fougeres

Photo Bruno monginoux

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DANS LES FOUGÈRES

Lorsque je reviens là, au bord de notre étang,
Je revois les émois d’un cœur frais grandissant,
L’envolée de nos rires, éperdus et si tendres,
Cristallisant mon sang figé de vous attendre.

Nous promenions heureux sur les rives mouillées,
Discrètement le soir jusqu’à la nuit tombée.
Souvent, vous attendiez que je vienne à vous,
Vous offrir mes baisers vous rendant un peu fou.

Vos bras me portaient haut m’enserrant fort la taille
Je riais criant Ô ! Mon ami je défaille !
Vos yeux profonds brûlaient dans mes pupilles folles
Quémandant cet instant de vie qui nous affole.

Et vous preniez mon cou de vos belles mains douces
En parcourant mes lèvres de l’arrondi du pouce.
Dans les fougères claires nous allions nous blottir.
Nous laissant succomber aux rages du désir.

Lors je sentais vos mains défaire mes toilettes
Abandonnant soudain toutes raisons muettes,
Vos doigts si délicats libérant mes lacets,
Sous ce ciel de lit vert couvrant nos doux secrets.

Et je vous suppliais éperdue de faiblesse
Dans cette douce étreinte offerte à vos caresses
Que ne cessent vos lèvres sur moi de s’embraser
Succombant à vos sens, comblée sous vos baisers.

Tit’can I

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