SOUS LE PORCHE (poésie)

porte-cochere

SOUS LE PORCHE

Vous étiez seul sous ce grand porche

Attendant qui je ne sais pas

Une main fourrée dans une poche

Vos yeux qui ne me lâchaient pas

Et quand je suis redescendue

De cet escalier sur la rue

Le porche devenu désert

Était gris comme un ciel couvert

Et je me suis mise à courir

Sur ce trottoir comme en délire

Où j’ai reconnu le veston

Un peu clair sur le pantalon

Alors j’ai ralenti mon pas

Puis vous vous êtes retourné

Et quand j’ai vu ce sourire là

C’est là que mon cœur est tombé.

 

Tit’can I

 

 

Suite et fin dans…   SOUS LE PORCHE (2) et (3).

 

 

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