SOUS LE PORCHE (2)
Suite…
L’orage dense nous surprenant
Nous fit courir à perdre haleine
Et votre main me saisissant
Je l’ai laissée faire sans peine
Abrités dans un parc en fleur
Là nous nous sommes arrêtés
Riant de joie et de stupeur
Nous regardant éberlués.
En écartant une mèche humide
Tendrement vous frôliez ma joue
J’étais comme prise de vertiges
Mon âme se mettant à genou
Alors j’ai sorti de mon sac
Un petit mouchoir rebrodé
Porte bonheur de la fac
Qui semblait un peu démodé
Délicatement sur votre front
Quelques gouttes j’ai essuyées
En cheminant vers le menton
Mon geste soudain s’est arrêté
Maintenant doucement ma main
Vous m’avez alors enlacée
Prenant un bien troublant chemin
Vers un fort tendre et doux baiser.
Tit’can I