SOUS LE PORCHE (3)
Suite et fin.
Alors vous m’avez entraînée,
Sur la terrasse de ce café,
Vos mots délicieux enjoués,
Tournoyaient comme un vent d’été.
Plus tard à l’arrière d’un taxi,
Transis par la promiscuité,
Nos lèvres folles réunies,
Criaient l’envie de volupté.
Grimpant sans fin les escaliers,
D’un vieil immeuble près de là,
Nos corps se sont électrisés,
Dans cette chambre au plafond bas.
Votre peau sous mes mains fébriles,
Avait la douceur de la soie,
Et votre corps d’homme subtil,
M’en révéla tout son éclat.
Je vous aimais telle une catin,
Une femme facile, une fille de peu,
Rendue sauvage entre vos mains,
Incandescente de votre feu.
Mais par la douceur désarmée,
S’atténua cette fureur,
D’un amour vibrant exalté,
Je vous offrais déjà mon cœur.
Tit’can I
pour quelques mots déposés ici et là…
me laisserez-vous aller au delà d’ici ?
au delà de là ?
derrière cette entr’ouverture entre deux mondes… passage de presque rien…
un porche… le clos d’une porte tirée sur votre intime espace…
ne serais-je que le chauffeur de ce taxi là… me serais presque brûlé le corps et l’âme à votre incandescence…
pour une si jolie histoire en habit de poésie… merci
Vos mots sont très flatteur Faby, je suis ravie si ce poème vous amène à des songes aussi incandescents !!!
Entre le réel et la réalité, la poésie nous offre toutes les permissions, c’est un de ses charmes
Merci pour votre commentaire ami internaute
Tit’can I