CONS SOTS MATEURS
Aux semailles du temps dans un labour de vie
On creuse les sillons de nos journées d’envies
Vient alors le moment où l’on perd tout espoir
Révélant comme un vide sur de nouveaux avoirs
Alors on se rend compte de la folle spirale
Dans cette consommation devenue infernale
Toujours plus, toujours mieux pour n’être plus heureux
Entasser encore trop qui nous sert bien peu
Oubliant les moments où l’on n’a pas donné
Aux autres du temps présent passé à astiquer
A ranger des objets à aller les ach’ter
Faire un jardin propet qui fait notre fierté
Dans la course au paraître des journées surbookés
Reste si peu de place au temps pour méditer
Même l’amour au bout se trouve fatigué
De ces soirées passives devant l’écran TV
Car il faut s’informer se tenir au courant
Des infos trafiquées manipulées souvant
Plonger dans les images et dans les pires drames
Atrocités du monde concentrés de marasmes
Alors une fatigue s’installe dans les cœurs
Déprimes bien chroniques de toutes ces douleurs
Oubliant qu’il suffit de fermer sa TV
D’ouvrir quelques livres, ou bien d’aller marcher
On court chez le médecin pour des médicaments
Des antidépresseurs pour survivre seulement
Alors qu’il suffirait pour avoir du bonheur
Cesser de devenir de tels CONS SOTS MATEURS
Tit’can I
Tellement vrai… à méditer… Tu sais trouver les mots justes pour expliquer des situations bien précises. Ta fervente lectrice … yveline.
Yveline
Merci mon amie de ta fidélité à me lire, heureuse que le poème t’ai plu.
Bises