LEÇON DE PAIX INTÉRIEURE
Si nous connaissons tous des moments de sérénité, il ne peut y avoir de continuité. Viser l’absence de toute tension, de toute pulsion est de l’ordre du fantasme. Car au fond de lui, l’être ne désire pas tant la sérénité que les moments de passion. L’exemple le plus frappant n’est-il pas celui de l’amour ?
Accepter nos paradoxes et nos zones d’ombre est une étape primordiale. Il s’agit de transformer nos peines. Certains optent pour la création artistique, d’autres par un engagement humanitaire. C’est cette mutation qui engendre l’apaisement. Selon Freud dépasser l’ego consiste à passer du « ça » formé par nos pulsions au » je » qui agit.
Sartre écrivait : « on n’est pas un homme tant qu’on a pas trouvé quelque chose pour quoi on accepterai de mourir ».
Quelque chose qui nous dépasse et ne finit pas nécessairement avec nous. Se servir de ses états d’âme pour mieux se connaître et donner un sens profond à son existence.
Une piste, tenir un journal et mettre des mots sur des maux permet de leur donner un sens, une existence.
Sans chercher à faire de belles phrases. L’important est de décrire les sensations et impressions comme elles viennent. On risque d’abord d’être déçu en constatant la banalité de ce que l’on écrit mais, peu à peu, l’écriture s’affine, en même temps que l’on devient plus précis dans la description de ses états d’âme.
Extrait de psychologies magazine
