PREMIER ETE (poème)

vosges-champs

PREMIER ETE

Dans ce champ de blé ocre, elle riait, grisée,
Retenue par sa main, qui l’attrapait farouche
Menant  frêle, un poignet aussitôt à sa bouche
Y goûtant les effluves de son sang saccadé.

Leurs joues couperosées du jeu de connivence,
Se frôlaient tout à coup tendrement d’évidence.
Et ce divin instant où l’âme se caresse,
Les unissait soudain d’un bonheur de promesses.

Aux battements des cœurs tremblants de démesure
Leurs bouches s’attiraient, rondes cerises mûres,
Goûtant ce fou moment qui frôle la démence,
A suivre leur élan attisé en cadence.

Abdiquant les deux corps entrait en communion,
S’étendant au transport appel à la fusion.
Leurs chemises s’ouvraient au ciel bleu azuré,
Invitant le soleil au feu des peaux dorées.

Très doucement les mains s’attardaient en panières,
Sous la blanche dentelle et capturaient légères,
Les courbes abandonnées aux désirs délicieux,
Offrant l’image douce de la jeunesse aux cieux.

Et dans le souffle chaud du vent d’été velours,
Ils s’unirent enfin dans un cri de toujours,
Donnant à leur ivresse le plus beau des atours,
Leurs yeux noyés emplis du tout premier amour.

Tit’can I

Ce contenu a été publié dans Mes poèmes. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à PREMIER ETE (poème)

  1. Serge dit :

    Des battements de cœur au cri de toujours, l’hymne à la vie n’est qu’un hymne d’amour !!

    Fabuleux !… Angélique !… Envoûtant !… Enivrant !!!

    Le dauphin solitaire

  2. admin dit :

    Serge

    Tes commentaires sont toujours un plaisir mon ami.

    Merci d’être venu me lire.

    Tit’can I

  3. Bouy dit :

    Toujours des mots infinis sur le souffle de l’amour. Dominique

  4. admin dit :

    Dominique

    L’amour donne aux mots leurs ailes…

    Merci de ton commentaire.

    Bises

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *