PREMIER ETE
Dans ce champ de blé ocre, elle riait, grisée,
Retenue par sa main, qui l’attrapait farouche
Menant frêle, un poignet aussitôt à sa bouche
Y goûtant les effluves de son sang saccadé.
Leurs joues couperosées du jeu de connivence,
Se frôlaient tout à coup tendrement d’évidence.
Et ce divin instant où l’âme se caresse,
Les unissait soudain d’un bonheur de promesses.
Aux battements des cœurs tremblants de démesure
Leurs bouches s’attiraient, rondes cerises mûres,
Goûtant ce fou moment qui frôle la démence,
A suivre leur élan attisé en cadence.
Abdiquant les deux corps entrait en communion,
S’étendant au transport appel à la fusion.
Leurs chemises s’ouvraient au ciel bleu azuré,
Invitant le soleil au feu des peaux dorées.
Très doucement les mains s’attardaient en panières,
Sous la blanche dentelle et capturaient légères,
Les courbes abandonnées aux désirs délicieux,
Offrant l’image douce de la jeunesse aux cieux.
Et dans le souffle chaud du vent d’été velours,
Ils s’unirent enfin dans un cri de toujours,
Donnant à leur ivresse le plus beau des atours,
Leurs yeux noyés emplis du tout premier amour.
Tit’can I
Des battements de cœur au cri de toujours, l’hymne à la vie n’est qu’un hymne d’amour !!
Fabuleux !… Angélique !… Envoûtant !… Enivrant !!!
Le dauphin solitaire
Serge
Tes commentaires sont toujours un plaisir mon ami.
Merci d’être venu me lire.
Tit’can I
Toujours des mots infinis sur le souffle de l’amour. Dominique
Dominique
L’amour donne aux mots leurs ailes…
Merci de ton commentaire.
Bises