SPEEDY GONZES A L’ AISE (poème loufoque)

cabine-essayage

SPEEDY GONZES A L ‘AISE

C’était le tombeur du quartier
Avec lui ça d’vait pas trainer
Les gonzesses il aimait s’les faire
Dans tous les coins pas ordinaires

Un beau jour il se décida
Cette fois si ce s’rait là bas
Dans cette cabine d’essayage
Où il ferait un bel outrage

Il entreprit une vendeuse
Qu’avait tout l’air d’une allumeuse
Lui proposant un essayage
Qui n’avait vraiment rien de sage

Elle le suivit sans faire d’histoires
Prétextant une pause en retard
Et derrière le rideau fermé
Commence à le déshabiller

Speedy se retrouve vite nu
Avec cette si belle inconnue
Il se sent devenir ivre
Dans cette alcôve suggestive

Tout à coup un bruit se déclenche
C’est la sirène du magasin
La vendeuse le plaque en transe
Le laissant seul à son destin

Tous les gens sortent affolés
Dans une blanche épaisse fumée
Attendent alors un peu groggy
Tous regroupés sur le parvis

C’est ainsi qu’on vit apparaître
Faisant alors une drôle de tête
Un homme qui sortait ahuri
Une laisse de chien autour de lui

C’est tout ce qu’il avait trouvé
Dans la panique à sa portée
Pour sauv’garder sa dignité
Dit l’journaliste dans son papier

Depuis lors dans tout le quartier
Où il n’ose plus trop se montrer
Tous ses copains l’ont baptisé

Speedy gonzes à laisse moi tomber…

Tit’can I

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