PROVENCE
Le Mistral est ton maître
Repoussant tes nuages
S’invitant à tes fêtes
Corsos, ferias sauvages.
Tu es toute étourdie
Du chant de tes cigales
Tes chaudes après-midi
Font tes siestes fatales.
Tes doux villages perchés
Encerclent tes fontaines
Fiers campaniles forgés
Tes ocres se font reines.
Même tes portes chantent
Dans un doux cliqueti
Lianes, légères, dansantes
Rideaux perlés de buis.
Tes marchés embaumés
Offrent leurs picodons
Leurs santons habillés
Leurs herbes et melons.
Tes fleurs de lavande
Aux essences sublimées
Pour l’oeil sont offrandes
Violine des champs l’été.
Tes sources les plus fluides
S’écoulent des oliviers
Moulins aux vertes huiles
Aux gras scourtins tressés.
Le thym de tes garrigues
Fleurissant et poivré
Descend jusqu’à tes criques
Aux calanques bleutées.
C’est dit à demi mot
Dans le mot de midi
Sur l’air d’un sang chaud
Que c’est un paradis.
Tit’can I
C’est chaud, c’est clair, c’est beau…
On entend l’accent en lisant ce poème…
Aurait-tu oublié ta Bretagne natale ??
Bisous à toi
Non Roger je n’oublie pas ma bretagne j’y vais dès demain d’ailleurs. J’ai fait un poème sur la bretagne avant celui-ci (et oui chauvinisme oblige…).
Clique sur envoi bretagne, il y est.
Merci de ta visite. Bises.
Tit’can I