AU FIL DU TEMPS (poème)

AU FIL DU TEMPS

Ma vie n’était qu’ennui
Quand tu es apparue
Douce et tellement jolie
Dans ce temps suspendu.

Tu étais la nouvelle
Assez peu sûre de toi
Je te sentais si frêle
Et je t’aimais déjà

On te trouva une place
Dans ce jardin d’été
Tu occupais l’espace
De toute ta beauté.

Tu vins vers moi enfin
La tête me tournait
Et ta peau de satin
Au soleil rayonnait.

De lavande ton parfum
Diffusait son essence
M’enveloppait soudain
Étourdissant mes sens.

Je te trouvais si belle
Tellement et j’en pinçais
Pour tes jolies dentelles
Qui déjà m’affolaient.

Parfois tu t’en allais
Plusieurs jours c’était fou
Et puis tu revenais
Suspendue à mon cou.

Un jour tu disparue
Au Mistral déchainé
Tu n’es pas revenue
J’en étais renversée.

Et moi je songe à toi
Sur mon vieux fil rouillé
Petite culotte de soie
Moi l’épingle desséchée.

Tit’can I

Ce contenu a été publié dans Mes poèmes loufoques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

5 réponses à AU FIL DU TEMPS (poème)

  1. Gnapi dit :

    C’est la neuve culotte de soie
    Séchant sur le fil là-bas,
    Elle a pris ton ressort et ta joie,
    Ils ne reviendront pas.

    Une mauvaise coïncidence ancillaire
    Et tu aurais préféré tomber à terre :
    La lessive étendue sur tout ces fils
    Suspendue à ta vue mais pas sur ton fil,
    Tu en pinces pour elle, tu n’as pas le choix
    Pauvre pince à linge, elle n’était pour toi.

    Gnapi

  2. seb63 dit :

    c’est toujours un tres grand plaisir de venir
    lire c’est beau poeme :):):)
    bise sebastien

  3. admin dit :

    Gnapi

    Va falloir que tu nous fasses ton blog bientôt pour y montrer ton talent de poète…
    Merci pour cette jolie prose très à propos.

    Seb63

    Sympa d’être aussi fidèle à mes écrits. MERKI mon ami.

  4. Kajak dit :

    Je viens de lire le dernier, très subjectif et non sans humour, j’ai aimé le sujet et la façon de le traiter.
    Petite remarque sur ce passage:

    « Parfois tu t’en allais
    Plusieurs jours j’étais fou
    Et puis tu revenais
    Suspendue à mon cou. »

    J’étais fou m’a laissé perplexe car en fait il doit s’agir de la pince à linge qui est au féminin???

    On te trouva une place  » Et l’on trouva ta place » 6 pieds

    De lavande ton parfum supprimer DE pour 6 pieds

    Tellement et j’en pinçais supprimer ET 6 pieds

    Un jour tu as disparue UN JOUR TU DISPARUS 6 pieds

    Tu n’es jamais rev’nue TU N’ES PAS REVENUE 6 pieds

    Je pense souvent à toi ET MOI JE SONGE A TOI 6 pieds

    Petite culotte de soie
    Moi l’épingle desséchée ces deux vers ont aussi 7 pieds..

    Je suis tâtillon car il est très joli ce texte qui m’a fait sourire, Il fallait que tu sois culottée pour l’écrire. Sourire..

    Amicalement…bisous
    Jacques

  5. syrielle dit :

    Bien épinglé ce poème…
    🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *