LA FUGUE
J’suis travailleuse et pas bégueule
Même si des fois mon homme m’engueule.
J’m’occupe des veaux et d’mon jardin
J’perd pas mon temps en salle de bain.
Un jour pourtant j’ai tout quitté
René, la ferme, les veaux, les blés.
Et c’est à Cannes que j’suis tombée
Sur le tapis des allumés.
Pas d’bol j’avais pas la tenue
En bottes, en blouse, je suis venue.
Les stars me laissèrent passer
Avec des airs tout effarés.
Les journalistes s’approchaient
Me demandant quel film je jouais.
J’leur dit la fermière en vadrouille
Avec ses veaux elle part en couille.
Alors tous y s’regardèrent
Me demandant si j’étais fière.
Pour sûr que j’avais de quoi l’être
Non mais vous avez vu ma tête !!
On m’demanda des autographes
J’leur dit que j’avais pas d’auto.
Et pis que j’avais pas d’agraphes
Car j’m’accrochais pas aux rideaux.
Les photographes m’apostrophaient
M’appelant Madame Bidochon
J’leur répondais c’est ti pas vrai
Appelez moi Paris il tond.
J’ai eu ma photo au journal
Le Nice matin m’a pas louppé
On a parlé d’une pas banale
D’une nouvelle star qui était née.
Comme quoi faut pas toujours s’en faire
Y a des jours où c’est malheureux
Mais y suffit d’être sincère
Juste pour briller sous mille feux.
Tit’can I
Bonjour,
Absent depuis quelque temps et encore un certain temps, je n’en ai pour autant pas oublier de te lire…Et j’ai aimé l’humour de tes deux derniers loufoques.
Continue c’est très vivant et amusant.
Bises Jacques=d>
EXCELLENT !!
tu as vraiment le don d’irradier mes journées de sourires et de rires!! comme cela fait du bien…
bises isa
Ben c’est sympa Jacques de venir me voir, mais reviens nous vite sur la passion des poèmes. Bises.
Tit’can I
Isa
Si je peux t’apporter du rire, je suis comblée c’est ce que j’aime le plus faire. Merci de ta gentillesse main de fée.
Tit’can I
Bien amusant ce poême qui confronte
La vie simple des gens peu compliqués
A celle des personnalités complexe, étudiée
Qui sous les flashs sur ces marches montent.
Gnapi
Le but était justement de faire apparaître ces contrastes, et je me suis beaucoup amusée à l’écrire.
Merci pour ton commentaire Gnapi.
Tit’can I