L’ATTENTE
Il regardait sa montre
Cent fois ce matin là
Dans ce train plein de monde
N’arrivant toujours pas
Elle maudit toutes ces heures
Les séparant de lui
Scrutant les voyageurs
Descendant dans le bruit
Il observait la foule
Par la porte vitrée
Son coeur devenu houle
Et ses deux mains crispées
Elle aperçue enfin
Cette chemise ouverte
Ce pas si plein d’entrain
Ses yeux vifs en alerte
Il chercha éperdu
Ses blondes boucles douces
Les découvrant ému
Se pressa dans sa course
Elle partit tout à coup
Dans un élan fougueux
S’accrochant à son cou
Les mains dans ses cheveux
Il attrapa sa taille
Grisé par le bonheur
La souleva du quai
Sentant battre son coeur
Elle retrouva radieuse
Le parfum de ses nuits
Dans ses bras amoureuse
Objet de ses rêveries
Entourant ses épaules
L’entrainant déjà loin
Il serra fort son corps
Enfin là près du sien.
Tit’can I
je me régale à chaque fois que je viens te lirer…
quelle grâce dans tes écrits, quelle inspiration !!
n’as-tu jamais songé à écrire un recueil de tes poésies? si ce n’est pas le cas, tu devrais te lancer,ton talent mérite d’étre reconnu !!
bises isa
C’est très bon, on la voit, cette scène…
L’alternance de « il » et de « elle », j’aime..
On se croirait dans un film de Lellouch.. Shabadabada, Shabadabada…
Bisous à toi
Roger
Isa
La gentillesse de tes mots me touchent. Pour ce qui est d’un recueil, peut-être un jour qui sait, en attendant votre fidélité à me lire me porte à faire toujours mieux et ça ça n’a pas de prix.
Bises amicales.
Tit’can I
Oui Roger
J’ai voulu une scène un peu comme dans un film. De toute façon mes poésies sont un peu comme un scénario et construire la mise en scène en vers me plait bien. Poupou… pidou…
Bises de la scènariste.
Tit’can I
Ce joli poème me rappelle des souvenirs …L ‘attente sur un quai ….la joie de se retrouver,puis la douloureuse séparation!Depuis ,je déteste les gares!
Ben moi j’ai été soulevée du sol sur le quai par mon homme et depuis j’adore les gares…