EVASION (poème)

Evasion

Il m’est donné parfois
D’agréables moments
Où de douces pensées
M’égarent un instant.

Une rivière pastorale
Chantonne doucement
Un champs de blé s’étale
Sous un soleil ardant.

Une mouette m’invite
De son cri lancinant
A vaquer sur les criques
Et en humer le vent.

Un jardin y fleurit
Aux multiples senteurs
Les insectes y bourdonnent
Près de moi sans frayeur.

Un arbre centenaire
Est dressé devant moi
A l’allure altière
A l’orée du sous bois.

Une montagne surgit
Sa beauté est magique
Et j’ai à son sommet
Le coeur qui palpite.

Un chemin caillouteux
Parcoure la garrigue
Aux parfums généreux
De romarin de figues.

Un vieil homme paisible
Assit sur un vieux banc
Et dont les yeux pétillent
Aux souvenirs d’antan.

Tit’can I

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8 réponses à EVASION (poème)

  1. Gnapi dit :

    Ce qui suit ne se veut pas
    Une indiscrète incursion
    Dans ton inspiration
    Ou ton blog sympa

    Ce poème fait écho à des images
    Ici rassemblées et vécues autrefois,
    Au moment de vacances sages,
    En assemblée ou solitaire parfois.

    Je n’ambitionne simplement ici
    Que de poser également par écrit
    Ce que m’inspire sans détour
    Ce qui suit. Pas de mauvais tour :
    Pour les timides modifications
    Elles clairement indiquées une étoile
    L’essentiel est conservé sans voile
    L’essentiel est de toi, pas de contestation.

    Gnapi
    ———–
    Il m’est donné parfois
    D’agréables moments
    Où de douces pensées
    M’égarent un instant.

    * Une rivière pastorale
    * Chantonne doucement
    Un champs de blé s’étale
    * Sous un soleil ardent.

    Une mouette m’invite
    * De son cri lancinant
    A vaquer sur les criques
    * Et à humer le vent.

    Un jardin y fleurit
    Aux multiples senteurs
    Les insectes y bourdonnent
    Près de moi sans frayeur.

    Un arbre centenaire
    Est dressé devant moi
    A l’allure altière
    * A l’orée du sous bois.

    Une montagne surgit
    Sa beauté est magique
    Et j’ai à son sommet
    Le coeur qui palpite.

    Un chemin caillouteux
    Parcoure la garrigue
    Aux parfums généreux
    * De romarin et de figue.

    Un vieil homme paisible
    Assit sur un vieux banc
    Et dont les yeux pétillent
    Aux souvenirs d’antans.

  2. admin dit :

    Gnapi tes idées sont toujours bienvenues et je les accepte volontiers, il y a toujours de multiples mots pour exprimer les mêmes sensations.
    J’aime bien l’orée du sous bois, de romarin de figue qui rîme parfaitement avec garrigue.

    Bonne idée que des poèmes à quatre mains comme on dit ça se fait couramment sur les sites de la passion des poèmes.

    Bravo pour tes idées intéressantes, je vais modifier par endroit.

    Bises. Tit’can I

  3. val dit :

    UN bon moment de plénitude, un retour à la sérénité..bientôt le printemps ……

  4. Roger dit :

    Il est magnifique ce poème…
    Il évoque pour moi les romantiques du XIX° : Lamartine ou Vigny..
    Si tu présente deux de tes vers sur la même ligne, ce sont de parfaits alexandrins… comme :

    Il m’est donné parfois d’agréables moments
    Où de douces pensées m’égarent un instant.

    Une rivière pastorale chantonne doucement
    Un champs de blé s’étale sous un soleil ardant.

    Etc…

    Le seul qui ne rime pas vraiment, c’est magique avec palpite… Tu devrais trouver, je pense..

    Bravo TitCanI, tu en feras un recueil, de tous tes beaux poêmes ?

  5. Tit'can I dit :

    Merci Val et Roger de vos commentaires toujours aussi sympatiques.
    Roger tu as raison l’alexandrin se prête bien à mes vers, j’ai tendance à les travailler autrement, il me faudra évoluer pour varier les plaisirs…
    Pour palpite je vais essayer de trouver mieux.
    Tes commentaires sont toujours pertinents et bienvenus,
    j’apprécie.

    Tit’can I

  6. syrielle dit :

    Il fut une époque ou j’aimais les poèmes en alexandrin, cette époque est lointaine, c’est une question de goût je pense, j’aime les petits vers sans prétention qui m’incite à la ballade et me permet de rêver… Comme celui-ci… Car il permet de sentir l’odeur de la garrigue, du thym et du romarin… Car la j’imagine un sentier escarpé et c’est le propre de la poésie de nous emporter dans une « évasion »…

    Jolie poème de Gnapi en honneur à ton blog 🙂 très belle plume Gnapi 🙂

    Ensuite comme ma culture est un peu comme la confiture…
    Si tu as envie de te mettre à l’alexendrin voici des petits conseils d’une personne très qualifié et qui nous donne des explications pour composer… Ah non je ne la connais pas particulièrement…

    L’alexandrin
    Le vers de douze syllabes est ainsi nommé parce qu’il fut employé dès le XIe siècle dans le « Roman » d’Alexandre le Grand. Ce grand vers, calculé avec un art parfait, permet de se plier aux expressions des idées les plus diverses et de passer du grave au doux comme du plaisant au sévère.

    La « cadence » désigne le repos habilement ménagé après les six premiers pieds, le « nombre » consiste dans l’assortissement des syllabes les mieux choisies pour flatter l’oreille et le « rythme » est le résultat combiné de la mesure de douze, de la cadence donnée et de la musique des rimes.

    On sait que toutes les grandes pièces célèbres : Cyrano de Bergerac, le Cid, l’Ecole des femmes, sont en alexandrins. Les poètes du XIXe siècle : Victor Hugo, Lamartine, de Vigny, Baudelaire y ont excellé. Ce n’est pas pour autant que l’alexandrin est vieux, démodé, car le contenu a changé. La forme est restée mais les mots sont d’actualité car toujours le poète a été « témoin de son temps » ! N’allons pas trop loin dans cette idée en versant dans la vulgarité. L’alexandrin exige du lyrisme et de la poésie dans les mots.

    Il est un petit piège à signaler : il faut éviter de mettre à la fin de l’hémistiche, donc dans la première partie du vers, un mot de même consonance que la rime car cet « écho » de son tue le bonheur qu’aurait eu la rime. Lorsqu’on a assimilé l’hiatus, l’élision, la césure, on est bon pour l’alexandrin !

    La Muse appliquée

    Bon moi j’ai du boulot qui m’attend !

  7. Julie dit :

    Alors, c’est amusant, car sous ta plume, lorsque l’on connait ton histoire, l’on voit que c’est la tienne que tu depeinds.:)>-

    Dans un ordre chronologique, tu t’accompagnes d’une mouette, signe de ta bretagne natale qui te manque tant, puis tu te vois dans les chemins caillouteux de guarrigues, en provence, ta terre d’adoption…

    Tu retranscris ta vie ici. Tu retranscris peut-etre inconsciemment cette envie de liberte, telle une mouette, tu voudrais te laisser porter au gres du vent.
    Cette liberte et cette fraicheur qui est toujours en toi, ta gaiete, ciment de ta famille, et tes sourires, toujours la pour reconforter les peines…

  8. Tit'can I dit :

    Julie ma doucette ta perception est juste, tu perçois la vie comme je l’aime, avec amour,et ça me comble de joie.

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