HOMMES

Les hommes sont comme les gratins, croustillants, fondants, et attachants dans le fond…

Tit’can I

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9 réponses à HOMMES

  1. Maryse dit :

    Il y a des gratins qui ont étés oubliés das le four… donc immangeable… :d

  2. Roger dit :

    C’est de la faute des cuisinières, pas des gratins…

  3. seb63 dit :

    tres belle sitation
    bise amicale sebastien

  4. admin dit :

    Merki seb63 mon fidèle lecteur.

  5. Marc dit :

    😉 Et les femmes adorent lécher le fond des plats…

  6. admin dit :

    Ben voilà un homme qu’a tout compris de la gourmandise féminine…

    Tit’can I

  7. Maryse dit :

    PARDON !? 😮
    Lécher les fonds de plat !?
    Euh… Marc, euh non… pas toutes…[-x

    Roger nous ne pouvons être coupable de tout déjà que VOUS nous accusez d’avoir manger la pomme, fruit de la connaissance, car ce cher Adam n’avait pas le cran de le faire lui même! Mais nous en sommes là aujourd’hui la femme possède la connaissance et l’homme pense la connaitre et y a quand même une nuance non !? :))

  8. val dit :

    bien parlé Maryse ,Na!

  9. Roger dit :

    J’ai trouvé cette petite histoire sur le net… On est bien dans le sujet…
    ——————-

    Ève s’ennuyait.

    Elle marcha jusqu’au bout du Paradis Terrestre et revint.

    Elle s’ennuyait toujours. Un lion à ses pieds secoua sa belle crinière blonde. Il faisait doux dans le grand jardin. Le ciel était bleu et l’air très pur. Mais Ève se languissait… Elle regardait les lionceaux jouer sous l’œil langoureux du lion. Madame lionne, comme chaque jour, était à la chasse.

    – Yahweh! s’écria soudain Ève, très irritée, même à la lionne, tu as donné un compagnon… elle pointa du doigt le lion déjà rendormi, pourquoi, moi, m’as-tu laissée seule?

    Dieu la regarda avec malice. Il éprouvait soudain une envie irrésistible de s’amuser…

    – Si la solitude te pèse, Ève, répondit-il, d’un petit ton complaisant, il n’en tient qu’à toi de la briser. Je t’ai créée libre.

    Ève réfléchit toute une nuit. Et les nuits de ce temps étaient très longues. En effet, Dieu l’avait créée libre. Sa liberté était totale. Elle gouvernait seule tout le Paradis Terrestre. Et ma foi, ce n’était pas si mal gouverné !

    Mais voilà qu’elle avait commencé à s’ennuyer, presque sans raison… rien qu’en observant la vie familiale du lion. Ce que la lionne se démenait pour ce grand fainéant ! Et pourtant, quand le lion secouait orgueilleusement sa belle crinière d’or, on aurait dit que…

    Bien sûr, Ève pouvait, grâce à la parthénogenèse, se fabriquer elle-même un compagnon, mais elle hésitait… Combien ce mâle consommerait-il de kilos de dinosaures? Devrait-elle, comme la lionne, nourrir aussi ses petits hommeaux? Il lui faudrait peut-être chasser toute l’année pour nourrir l’homme et ses petits?

    Elle méditait là-dessus…

    Il y avait dans le Paradis Terrestre un pommier très grand, dont les fruits constitueraient sans doute une nourriture fort saine…?

    Aussi, Ève se décida-t-elle à mettre au monde un enfant qu’elle nourrirait uniquement de pommes… et même quand il serait devenu grand ! Neuf mois plus tard Adam naquit. Ève détacha aussitôt une pomme du pommier et la lui fit manger. Heureusement, l’enfant avait déjà ses dents. C’est pourquoi d’ailleurs Ève, étonnée de constater la chose, s’écria:

    – Ah! dents?… et le nom resta à l’homme.

    Adam grandit vite. Ses dents étaient saines. Ses joues rouges. Ses muscles forts. Ève cru que le moment était venu de lui confier le commandement du Paradis Terrestre. Comme le lion, Adam deviendrait le roi de la création. Et sans plus réfléchir elle dit:

    – Adam! voici les clés du Paradis Terrestre, tu en es maintenant le maître !

    En un rien de temps Adam se mit à changer. Ses joues pâlirent. Ses yeux devinrent durs. Il lui venait de grandes colères et il chambardait tout dans le Paradis Terrestre. Il mêlait le bien avec le mal, la science avec les fruits. Il construisit pour Ève une hutte et l’y entraîna. Comme Ève le regardait, muette et étonnée, il dit:

    – Femme! Entre-là !

    Et Ève mit au monde Caïn, Abel, Seth, toute une ribambelle de filles et de fils. Au douzième enfant, comme elle n’avait plus l’occasion de sortir, elle écrivit une lettre à Yahweh pour se plaindre de l’inquiétante tournure des événements. Mais Adam intercepta le message et la traita de moucharde !

    Puis, il se mit à lui reprocher toutes les pommes qu’elle lui avait fait manger. Ève protestait, lui rappelait le dicton: « qu’une pomme par jour éloigne le médecin ». Mais Adam repoussait ce solide argument. Aveuglé par l’orgueil, il s’était mis à proclamer: qu’il était le premier humain ! se refusant à l’évidence qu’il fallait bien qu’une femme l’ait enfanté…

    C’est ainsi que la vérité fut faussée.

    Ève fut bien punie de sa paresse, pour n’être pas, comme la lionne, partie dès le premier jour chasser.

    La morale à tirer de cette histoire est que les fruits du pommier rendent les hommes prétentieux.

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