LA MANSARDE
Dans la douce mansarde
De cet été brûlant
Tu venais jeune fille
M’offrir tes dix sept ans
Dans ce coin loin de tout
Allanguies et fiévreux
Ce vieux matelas et nous
Nous étions amoureux
J’osais enfin défaire
Le petit caraco
qui laissait entrevoir
Tes seins si doux si beaux
Tes timides soupirs
Attisaient mes élans
Joues roses de plaisir
Affolants ces instants
Mes mains d’adolescent
Indécises et comblées
Faisait jaillir tes sens
Sous la jupe plissée
A la courbe des hanches
J’osais alors soudain
Franchir la barrière blanche
De coton sous mes mains
Et j’attendais que vienne
Aux aguets de ton corps
L’instant enfin suprême
De goûter tes trésors
Et tu m’offrais ainsi
Nos premiers abandons
Dans ces après-midi
Du temps de nos moissons
Nos troubles de jeunesse
Se sont évaporés
Sans une certaine tristesse
Dans le temps d’un été.
Tit’can I
magnifique…………….
amitiés isa