LA MANSARDE (poème)

LA MANSARDE

Dans la douce mansarde
De cet été brûlant
Tu venais jeune fille
M’offrir tes dix sept ans

Dans ce coin loin de tout
Allanguies et fiévreux
Ce vieux matelas et nous
Nous étions amoureux

J’osais enfin défaire
Le petit caraco
qui laissait entrevoir
Tes seins si doux si beaux

Tes timides soupirs
Attisaient mes élans
Joues roses de plaisir
Affolants ces instants

Mes mains d’adolescent
Indécises et comblées
Faisait jaillir tes sens
Sous la jupe plissée

A la courbe des hanches
J’osais alors soudain
Franchir la barrière blanche
De coton sous mes mains

Et j’attendais que vienne
Aux aguets de ton corps
L’instant enfin suprême
De goûter tes trésors

Et tu m’offrais ainsi
Nos premiers abandons
Dans ces après-midi
Du temps de nos moissons

Nos troubles de jeunesse
Se sont évaporés
Sans une certaine tristesse
Dans le temps d’un été.

Tit’can I

Ce contenu a été publié dans Mes poèmes, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à LA MANSARDE (poème)

  1. isa dit :

    magnifique…………….
    amitiés isa

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *