ENFANCE (poème)

ENFANCE

Le temps était trop court
On voulait pas rentrer
Que nos jeux durent toujours
Jusqu’à la nuit tombée

Sautant les escaliers
Avec les yeux qui brillent
Pour s’en aller jouer
Aux jeux des sept familles

Lanières de cuir serrées
Des patins à roulettes
Ajustés à nos pieds
Sur la route c’est la fête

Les genoux écorchés
De rouge tout décorés
Pas la peine de pleurer
Ne fais pas ton bébé

Lance-pierres et munitions
Aux filles faisant si peur
Plaisant tant aux garçons
Concours de tirs railleurs

Goûters précipités
Tartines de pain beurrées
Poudre chocolatée
Aspirée par le nez

Calots et porcelaines
Parties de der lancées
Accroupis les poches pleines
Trésors de verre gagnés

Cerf volant de papier
Tant de fois déchirés
La peur d’être emporté
Dans le ciel de l’été

Jusqu’à cent compter
Laissez les p’tits d’côté
Cache cache surexcité
Deuxième chance accordée

Poupées de coquelicot
Dans les herbes cachés
Fumer un bout de sureau
Faut pas s’faire attraper

On faisait la brouette
Tête en bas pieds levés
La vie était si chouette
Dans l’enfance enjouée.

Tit’can I

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5 réponses à ENFANCE (poème)

  1. val dit :

    A quand notre partie de jeux? Je suis très forte à la brouette!!  :)>-

  2. val dit :

    A quand notre partie de jeux? Je suis très forte à la brouette!!
    :)>-

  3. admin dit :

    Ok Val c’est qui qui tient les pieds de l’autre ? On évite de mettre des jupes hein… Sinon on risque d’avoir plus de spectateurs que prévu…

  4. val dit :

    Bouffi tu l’as dit, surtout si tu ne mets pas de culotte !

  5. Maryse dit :

    Encore une histoire de culotte ! Décidément ! ah oui ces jeux d’enfants 🙂 moi j’aimais bien jouer aux billes et piquer les gros boulards :d

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