RENCONTRE (poème érotique)

joue-contre-joue

RENCONTRE

A l’aube de ses yeux elle se sentait soumise,
Du charme fulgurant faisant d’elle l’aimant,
Imaginant une suite qu’une entrevue attise,
Elle le voulait à elle, abandonné, vibrant.

Il la charmait souvent d’un sourire ravageur,
Que son esprit errant se perdait à revoir,
Ne laissant plus en paix un seul instant son cœur,
Il repartait chez lui égayant ses beaux soirs.

Un beau jour de juillet, tous deux dans l’ascenseur,
Une panne bienvenue leur donna rendez-vous.
Ils restèrent interdits, sans mots, pleins de stupeur,
Deux regards en folie se faisant signes, voyous.

Il  souleva la robe qui craqua sous ses doigts,
Les bouches convulsives se joignirent animales,
La ceinture de cuir fauve claqua sur la paroi,
Livrée aux folles mains sur le jean bleu pâle.

Les doigts légers, fiévreux, glissaient  le long des reins,
De l’entrecuisse dure, ils découvraient l’ offrande.
Le doux rempart de soie écarté par l’instinct,
Appelait à la fièvre, féroce, avide, et tendre.

Leurs  râles enflammés leur firent perdre la tête,
Entraînés, effrénés, ils s’offraient au duel,
Chauffée à blanc leurs peaux se découvraient en quête,
D’un désir fou, brûlant, que l’inconnu appelle.

La rencontre fut brève mais fulgurante à souhait,
Vibrant de leurs soupirs dans le caisson sonore.
Étouffant de leurs doigts les cris qui exultaient,
Abandonnant leurs sens, éperdus d’un encore.

Tit’can I

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